EVENT #2 - Once more, under the spell !

Trisha se libéra seule des mains de Vaughn, et semblait encore énervée. Il baissa la tête et soupira doucement, les femmes avec leurs non qui veulent dire continue et les ouis qui veulent dire non. Elle ne pouvait pas juste lui dire qu'elle voulait qu'il reste . Gardant son calme il embrassa son front avant de lui redonner un peu d'air. Il restait à côté d'elle cherchant comment se faire pardonner de s'inquiéter pour un de ses amis. Saoirse était quant à elle digne de la description que lui avait faite Elric, une vraie chieuse, c'est certainement ce qui devait plaire au petit Elric chez elle, au moins elle se laisserait pas marcher dessus.

Minuit sonna, il regarda vers Trisha. C'était peut-être le moment, le moment de s'avouer quelque chose qui le rongeait de l'intérieur, lui avouer et s'avouer à lui-même ses sentiments. Il décida donc de se rapprocher de Trisha. Mais au treizième coup de minuit, une onde de choc le traversa le forçant à poser un genou à terre, il gardait dans sa ligne de mire Trisha elle aussi semblait subir cette horrible douleur. À peine la douleur passer qu'il se releva, observant les alentours. Toutes les sorties étaient bloquées par des murs, et les joyeusetés semblaient avoir commencé.

Les cris, la douleur et le sang qui giclait il se crut de retour sur un champ de bataille. Le regard dans le vide pendant un instant. Tous ses souvenirs enfouis remontèrent à la surface, ses mains tremblaient, il respirait vite et fort, il crut bien perdre l'équilibre mais se retint grâce à la table à côté de lui. Il lui manquait quelque chose, quelque chose qui le protégeait sans même qu'il s'en rende compte. Il était désormais seul, seul face à lui-même et ses démons. Il n'entendait que le bruit des bombardements, des balles et des appels à l'aide de ses camarades. Il regardait de partout cherchant des fantômes. Il n'entendait même pas Trisha qui lui parlait alors qu'elle était désormais à côté de lui.

Ce n'est qu'à l'instant précis où Trisha attrapa son bras qu'il revint dans le monde réel. Il regarda son Alpha, puis les alentours. Il refit vite un récapitulatif de la situation, les sorties sont bloquées, il se sent faible pas physiquement mais ... d'une étrange manière. Et cerise sur le gâteau des psychopathes ont décidé de se joindre à la fête et commencent à tailler tout le beau en pièce. Il vit Kasyade faire un vol plané en direction de l'orchestre. Si le vampire était en danger, Lucian l'était lui aussi. Il devait se reprendre et vite.

Il attrapa la main de celle qui lui tenait le bras et de sa main libre sortit son couteau de combat. Il regarda Trisha et lui dit avec un calme presque étrange :

"Si j'ai un étrange sentiment, comme s'il manquait quelque chose en moi. Mais le plus important pour le moment c'est de se regrouper."

Il se dirigea rapidement alors vers Lucian, tenant Trisha par la main près de lui, il est sur le qui vive prêt à égorger le premier fou s'approchant de trop près.

Pourquoi diable devait-elle jouer la baby-sitter pour vampire attardé ? Ne comprenant pas un traitre mot de ce que prononce @Sven Dundregann. Kasyade hausse un sourcil hautain avant de l’observer avec médisance. Déjà qu’elle était de mauvaise humeur de voir son père s’envoler au bras de Brianna alors qu’elle restait sur la touche. Elle aussi voulait savoir ce qu’elle avait à lui dire, mais à la place on lui collait un jeune vampire complètement demeuré qui parlait de pingouin, de valet et d’esclave. Ne répondant rien, l’idée de l’assommer en lui brisant son verre sur la tête pour avoir la paix et ne plus l’entendre vint lui traverser l’esprit mais elle allait éviter de faire une scène en public. Ce ne serait pas bon pour l’image du clan. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui en manquait. Elle ne réagit même pas à sa remarque sur son décolleté, Kasyade assume complètement son côté sexy, ce n’est pas elle qui irait s’offenser pour si peu. En revanche elle tolère beaucoup moins son comportement d’idiot, gardant une façade froide, la bonne humeur de la vampire c’est envolé au même moment où Brianna est parti avec son paternel. Voyant le jeune vampire partir, Kasyade n’a même pas l’envie de lui courir après. Certes elle et Derek l’avaient sous leurs responsabilités, mais elle n’avait pas signé pour chaperonner un nouveau née toute la soirée. Ca non. Elle se retourne alors @Derek Anderson qui était toujours à côté d’elle « Je te laisse t’en occuper, après tout, c’est toi le bras droit » elle lui offre un petit sourire hypocrite, lui collant en même temps son verre vide sur le torse pour qu’il le récupère puis tourne les talons pour prendre une autre direction. Pour une fois, cette excuse l’arrangeait bien quand on sait que Kasyade convoite sa place depuis des années.

Se faisant un chemin à travers la foule Kasyade en profite pour reprendre son inspection des lieux alors que l’impatience commence à la gagner. Alors qu’elle marche d’un pas lent et remplis d’assurance, un homme vient l’intercepter. La vampire le reconnu rapidement @Lucian Herondale comme étant le frère de Trisha l’ayant vu à plusieurs reprise en sa compagnie. C’est en étirant un petit sourire joueur qu’elle acceptait de lui donner une danse. Chose que l’Alpha Trisha semblait avoir remarqué vu les regards qu’elle leur lançait. Amusé de ça, Kasyade se décida à en jouer, reposant son regard sur son partenaire de danse un sourire charmeur aux lèvres « J’ignorai que le frère de cette charmante Trisha était aussi bel homme » la vampire vient ainsi se coller un peu plus à lui, laissant bercer ses pas par le rythme de la musique sachant pertinemment que l’Alpha les observait.  

Minuit venu marquant la nouvelle année, la danse fini, Kasyade attrape une coupe de champagne afin de la lever avec le reste de l’assemblée. Alors que la jeune femme porte son verre à ses lèvres, son regard lui interpelle quelque chose d'anormal, son odorat vampirique aussi : beaucoup trop de sang humain. Que font tous ces humains ici ? Posant son verre sur la petite table à côté d’elle la brune fronce les sourcils. En effet, elle n’avait pas remarqué autant d’humains tout à l’heure, il y a un truc qui cloche. Elle est loin d’être bête. Elle fut vite entourée d’une bande d’humains en colère alors qu’elle les jaugeait rapidement ne comprenant pas un tel comportement soudain. Son regard vient se poser sur une vieille femme qui venait de prendre la parole. Sourcil arqué, Kasyade la toise de haut en bas, hautaine. Qu’est-ce que c’est que ca ? Pour qui se prenait cette vieille mégère à la pointer du doigt ? Encore une aliénée.

-"Je vous demande pardon, vieille folle ?"

Son attention fut interrompue par un bruit sourd, regardant autour d’elle, Kasyade pu entrevoir les ouvertures vers l’extérieur se faire bloquer l’accès par de grands murs. Il ne fallait être un génie pour savoir que toute cette histoire prenait une tournure de roussi. Une atroce douleur tel une onde de choc vient la prendre au tripe, grimaçant sous celle-ci avant qu’elle ne cesse. Un mauvais sentiment vient traverser la jeune Aleïev sourcil froncé d’incompréhension. Quelque chose n’allait pas, il venait de se passer quelque chose. Alors qu’elle se retourne vers celle qu’elle venait traiter de vieille folle, elle n’a le temps de se poser plus de question qu’elle se prit une baffe en pleine figure l’éjectant avec une force surnaturelle. Kasyade vient alors s’écraser contre l’orchestre, se blessant au bras droit au passage grimaçant une nouvelle fois de douleur. Sauf qu’étrangement, contrairement à d’habitude cette blessure ne cicatrise pas. Attendez comment ça elle ne cicatrise pas ? C’est quoi le problème ? Se relevant folle de rage, la vampire est bien décidé à faire payer la vieille bique pour cet affront. Alors qu’elle tend à sortir ses crocs et à utiliser sa vitesse pour attaquer, rien. Rien ne lui vient.

-"C’est quoi ce délire ?" se marmonne-t-elle à elle-même tandis qu’elle écarquille les yeux, surprise, ne comprenant pas ce qu'il se passe.

C’était comme si elle était redevenue humaine ? Non, non, non. C’est impossible. Elle ne peut pas être redevenue mortel et surtout elle ne veut pas. La panique la gagne petit à petit se rendant compte que ses capacités surnaturelles viennent de l’abandonner pour une raison qu’elle ignore ce qui n'arrange pas son état. Instinctivement, la jeune femme cherche son père du regard. Bon sang qu’est-ce qu’il se passe ici ? Frustrée, il faut qu’elle parte d’ici toute suite.

Que l'on récapitule un tout petit, pour commencer on l'agresse comme ça dans la rue en lui demandant s'il veut un travaille pour une nuit à servir un type de clientèle précis lors d'un bal donné par l'Homme Mystère alors qu'il est évident qu'il a besoin d'argent. Jehan, pas l'homme mystère quand on organise un bal c'est plutôt qu'on a trop d'argent. Ensuite, un espèce de truc sans domicile fixe lui casse les pieds, le met presque en retard ce qui lui fait perdre sa veste sans espoir d'aller la récupérer alors qu'elle contient quelques petites juste ultra pratique dont il a besoin et chère, bien sûr ce n'est pas marrant si non. Heureusement qu'il a rencontré le visage même de la sympathie au visage de Monsieur Lovat, un type habillé comme un pingouin et aussi coincé et droit que s'il avait rangé son balais au mauvais endroit, ou alors il en a rangé un de trop, qui s'est senti obligé de lui interdire de porter sa superbe écharpe rose. A moins que Lovat n'ai pas avoué la trouver jolie et vouloir simplement qu'elle orne le vestiaire, possible mais peu probable. Bien sûr ce n'est pas terminé, ça ne serai pas très drôle si c'était le cas, une fois débarrassé de Lovat il s'est retrouvé à servir de gourde, pardon de pomme de sang pour des vampires, les trucs qui ne sont pas censé exister soit dit en passant, de larbin à whisky pour un idiot et encore de casse dalle pour les vampires allant jusqu'à le faire vaciller et se demander s'il tiendra jusqu'à la fin de la soirée, voir plus longtemps histoire de pouvoir toucher son argent et en profiter. Sans parler du fait que les seuls moments où il ne sentait pas les effets de manque était lorsqu'il se faisait grignoter le poignet, alors oui, le fait que cette nana soit incapable de garder une dentition correct et se mette à le mordre gratuitement comme ses clients de d'autres nuits l'agace pas mal. Il est payé pour servir de gourde, pas pour se faire mordre par une mâchoire humaine non d'un chien !

Jehan retire sèchement son bras de la mâchoire de la femme qui paraît aussi surprise que lui est agacé et s'il avait l'intention de l'incendier pour son incapacité à faire les choses correctement, le bruit caractéristique d'une gifle et d'une chute passablement violente le fait quitter son recoin à la recherche de l'origine du raffut. Bien sûr ce n'est pas bien difficile à trouver, d'un côté il y a un tas de chiffons effondré dans l'orchestre et de l'autre une pauvre vieille femme entourée d'une multitude d'autres personnes qui n'étaient pas là au début du bal, ça Jehan est sûr. Un autre détail dont il est sûr, d'ailleurs toute personne en doutant mériterait une paire de gifles pour la réveiller, c'est que toutes les issues sont fermées alors qu'elles étaient ouvertes quelques minutes plus tôt et ça ce n'est sûrement pas la marche habituelle lors d'un bal normal, sauf si l'organisateur à prit les instructions au pied de la lettre et qu'il n'a pas comprit qu'un « bal mortel » ne doit l'être que dans l'ambiance. Ne comprenant absolument rien à la situation, Jehan se contente de regarder autour de lui en quête de son Roi bien aimé. Néant, le sieur Lovat s'est fait la malle avec toutes les réponses. Ce que ça peut être agaçant, en fait, tout est agaçant. De cette stupide vieille qui envoie les gens voler sans leur offrir des ailes décente aux imbéciles qui se mettent à tuer sans la moindre once de panache ou de style, c'est tuer pour tuer et c'est inadmissible d'avoir aussi peu de beauté dans une salle aussi splendide !

Plus que de l'agacement, le voilà à présent désespéré d'être entouré d'êtres aussi peu évolué artistiquement, prendre une n'est rien si elle est destinée à l'art, mais prendre une vie pour le simple plaisirs ou une bête histoire de vengeance n'est là que le signe d'une stupidité profonde car le plaisirs pour une telle mort n'est qu'éphémère et la souffrance souhaitée est inexistante, ces gens sont vraiment inutile et bon à rien. Oh, bien sûr qu'il a des idées de vengeance à proposer, il ne suffit que d'un instant de réflexion pour en trouver, mais il n'est pas suffisant bon prince pour leur donner des idées ni même suffisamment intéressé par la chose pour leur montrer. En revanche, il s'occuperait volontiers de leurs apprendre une chose ou deux sur l'art, comme par exemple offrir une paire d'aile avant de faire voler quelqu'un, ou transformer le tas de chairs sanguinolente à ses pieds en une parfaite statue priant pour la liberté ou encore créer quelques arbres, pots ou tout autres objets passible de décorer la salle encore plus à l'aide des différents corps. Oh ! Tant de choses possibles à faire, tant de matières à travailler et tellement de monde pour les admirer, quel dommage qu'ils soient insensible à l'art... à moins qu'ils ne soient pas tous comme l'était son père, à moins qu'il ne puisse tester la foule juste pour cette fois. Ca serait un tel gâchis de laisser tous ces corps là comme ça, mais sans porte de sortie il n'est pas certain que ça une bonne idée de se perdre ainsi dans son art et ça le rend profondément triste. Si triste.

La tristesse marquant ses traits le quitte peu à peu pour laisser la perplexité et l'intérêt s'installer à sa place, le départ en confetti d'un... de quelqu'un, le séduirait presque autant que l'arrivée inopiné d'une plante dans son pot. En fait, l'explosion humaine était bien plus attrayante parce que quitte à faire apparaître une plante en pot autant s'arranger pour qu'elle s’accorde au décors, non ? Donc un pot blanc, par exemple, ou en crâne aurait été bien plus de mise que ce banal pot en terre cuite tout moche. Quelle idée de poursuivre la fabrication de ce genre de pot d'ailleurs, ils ne s'accordent avec rien du tout et finissent toujours par devenir de plus en plus laid à mesure que le temps passe et que la météo s'amuse avec.

« Hé ! Quitte à t'amuser ainsi autant le faire jusqu'au bout, non ? C'est quoi de s'arrêter à l'explosion d'une seule personne plutôt que de dégager la voie ? Et sérieusement ? Une plante ? Tu ne pouvais pas placer un rosier plutôt ? Ou du houx voir du gui, enfin quelque chose de plus jolie et de plus accordé à la situation. Je vous jure, personne n'est capable de quoique ce soit ici ! D'ailleurs la vieille, on ne fait voler personne sans aile, d'où tu as vu que l'on peut voler sans aile ? Faut arrêter les dessins animés si t'es pas capable de saisir la différence à ton âge. Enfin je dis ça, je dis rien. Ha ! Au fait, quelqu'un est capable de réparer une horloge ? Parce que sonner treize coups au lieu de douze ce n'est pas normal en encore moins que personne ne soit capable de faire quelque chose de joli avec... eux tous, il désigne les quelques corps qu'il aperçoit de sa place, enfin faites ce que vous voulez. »

Il hausse les épaules d'un air oscillant entre l'agacement, qui semble lui coller à la peau depuis quelques minutes, et le découragement et s'éloigne de tout le monde en direction du hall d'entrée. Si Lovat n'est plus dans la salle de bal il est peut-être partie là-bas et si quelqu'un est capable d'expliquer la situation ça ne peut être que lui. Croisant le regard émeraude caché derrière un loup noir et blanc comme s'il ne savait pas lui-même de quel côté il était, amusé par la dualité présenté, Jehan remet la tête dans le bon sens et l'attrape par le bras pour l'emmener avec lui. On ne sait jamais, peut-être qu'il trouvera le temps, l'espace et de quoi s'occuper plus dignement de lui, peut-être accentuer le côté dualité, jouer sur quelques jeux de mots sur le nom du masque. Quoique non, c'est trop lourd comme jeu de mot. Bien que. Peut-être qu'il pourrait réellement partie dessus ou alors partir sur une dualité tout autre comme le bien et le mal, classique, homme ou femme, trop visible qu'il est homme, bien ou mal, sauf que Jehan n'est pas du tout certaine qu'il existe une limite à ce sujet. Ha, il existe tellement de dualité différente qu'il est encore difficile de s'arrêter sur l'une d'elle, il verra bien plus tard en attendant il lui tiendra simplement compagnie pendant qu'il part à la recherche de Lovat, d'une réponse ou de n'importe quoi d'autre qui puisse lui être utile.

Même s'il ne le montrait pas l'inquiétude rongeait le Métamorphe, en s'approchant du bêta de la meute il se rendit compte qu'il ne parviendrait pas à franchir la foule qui l'en séparait sans y laisser des plumes. Il regarda alors Trisha, il ne pouvait faire lui courir  ce risque, sa priorité était de la mettre en sécurité. Il tira alors l'Alpha dans l'autre sens sans prendre la peine de concerter avec elle de ce changement de décision. Il sentait bien qu'elle n'avait pas l'air trop d'accord mais il devait accomplir sa mission coûte que coûte.

Il aperçut deux personnes entre eux et la porte menant au hall synonyme d'une "sécurité" du moins temporaire. Il décida alors de longer les murs afin de passer le plus loin possible en s'assurant que son Alpha le suivait de près, la tenant par les hanches si le besoin s'en faisait sentir. Il restait sur le qui-vive, surveillant de près les deux personnes se tenant la tête dans une complainte qui semblait sans fin. Lorsqu'il arriva au niveau du hall d'entrée il arriva nez à nez avec un homme, non une femme, non un homme, enfin un truc. Vaughn d'abord surprit laissa son couteau en position basse afin de ne pas se montrer agressif avec son nouvel interlocuteur, peut-être que lui aussi cherchait à s'échapper de cet endroit. Il se contentait alors de le regarder dans le blanc des yeux tout en faisant des pas de côté afin de s'engouffrer dans le hall.

La bonne nouvelle c’est que je ne pense plus a mes dents là, la mauvaise c’est que je suis en train de loucher sur autre chose que le décoté de la nana qui vient de se jeter sur moi façon fan en délire sur son idole, la lame sous la gorge en bonus. Elle a pas vu que je m’etais rasé avant de venir la greluche ? Bon en même temps, la je ne fais pas trop le malin, surtout que j’ai l’impression que Sven est plus que sonné par ce qui vient de se passer qu’autre chose.

Alors, la chaudasse en manque de câlin viril, comme presque toutes les femmes qui me sautent dessus d’ailleurs, elle me prouve rapidement qu’elle va peut être pas trop bien dans sa tète. C’est vrai que le fait qu’elle e balade avec une arme aurait pu me donner un indice, mais bon, comme il parait que je suis un peu lent du bulbe… j’attends qu’elle cause en me triturant la mâchoire pour biter que c’est pas mon nouveau deo axe qui l’a rendu hystérique.  Foutue pub mensongère de merde. Quoique, c’était écrit que ca allait rendre toutes les femmes folles et vu son délire là, je pense que j’en ai peut être trop mis.

Bon, comme j’ai une arme sous la gorge et que ca m’aide a essayer de suivre, je matte ses tatouages, mais je vois pas trop quel gang ca peut être ca. Le gang des dentiste nympho ? En parlant de nympho, notre Miss A en profite pour se barrer me laissant grave dans la merde avec ma barbière de Sibérie et un Sven qui gueule: " J'ai rien a voir avec l'enculave" avant de se débatte avec un pied de table massive visiblement pas coopératif. On est pas aidé je vous jure. Bon j’essaye de m’habituer aux trucs pointus dans ma bouche pour pas zeuzeuter. En plus, je sais pas pourquoi, mais la greluche a une odeur que me déplait, j’arrive pas a dire ce que c’est mais j’aime pas.

En fait on s’en fout des causeries, elle est bien mignonne la nana mais on va arrêter les conneries. Avec un mouvement de bassin bien calculé et toute mon expérience de mec habitué a bouffer je vais pour me dégager mais deux problèmes se pause. De un, mes gestes vont trop vite pour moi. Ouai vous m’avez bien lu. Ca m’a déstabilisé. De deux. Mais bordel, c’est quoi cette gonzesse ??? Elle est tombée dans la potion magique ou quoi ? Bon finalement, on va causer.

« Ok, t’as gagné, je dis pas que j’aime pas taffer sous une femme mais si tu veux un coup de bite c’est pas l’moment là, et arrête de me trifouiller la bouche aussi, ca devient degueux là. Bon alors c’est bien les jeux de rôles et les soirées a thèmes mais pause là. On joue plus. J’ai pas de dentier et… et attends... tu penses qu’il y avait un truc dans la boisson? »

Oui je pense tout seul et je fronce les sourcils en me disant que c’est trop pas con en fait. de toute facon j'ai pas trop d'autre explication a se délire sauf qu'on a été drogué a notre insu. D’ailleurs pendant que je fais silence j’entends clairement des bruits pas rassurant qui viennent du bas. Du genre, manif qui se passe pas bien. Oui je ne cogite pas que c'est bien la première fois de ma vie que je suis capable d'entendre aussi bien d'aussi loin. Je regarde Brunhilda dans les yeux avec mon air de « ça suffit les conneries ». Sao est en bas toute seule et elle tenait a peine debout quand je l’ai laissée. Bordel j’aurais du rester avec elle.

« Putain y’a une émeute ou quoi en bas? Bouges toi !!! J’ai une amie en bas qui sait rien faire de ses dix doigts sans que ca vire au drame !!! »

je me revois lui donner moi même a boire et l'idée qu'elle soit paumée dans une mêlée me rend presque fou.

Les bruits que j’entends m’alerte de plus en plus. Je vois bien a la tête de la nana qu’elle aussi a biter qu’il se passe un truc. Bon après elle m’a pas l’air bien équilibrée quand même, pas qu’a cause de son coupe coupe. En fait elle a l’air encore plus paumée que moi, oui oui vous avez bien lu, c’est possible, mais bon avec Sven qui essaye de faire la misère a la table, miss A qui s’est barré et la suspicion qu’un con ai mis un truc qui fallait pas dans la boisson, j’ai du mal a imaginer qu’on sache respirer le bien-être et la sérénité.

Au moins elle est ok pour qu’on aille chercher Sao, même si elle continue avec son délire de gothique. Je lève les yeux au ciel en quittant la pièce avec elle a mes côtés. Le pire c’est qu’elle a l’air sérieuse. Bon, ok, j’ai un souci dentaire mais de suite les grands mots.

« Mais ouai Buffy, j’espère que t’as ton pieux au cas ou à moins que tu préfères la version boule a facettes romantique ? Sans déconner faut que t’arrête les séries pour midinette a ton âge ma grande. »

Bon je pense qu’elle a le beguin parce qu’elle veut qu’on y aille main dans la main. Apres, elle est quand même sacrement baisable, après si on survie, pourquoi pas. Ouai, si on survit, si on sauve Sao et que je règles mon problème de dents. Je vais lui proposer un verre après cette merde mais elle me bouscule un peu quand on arrive a la grande salle. Si j’espérais qu’elle me colle au mur sensuellement, j’en ai pour mon grade. Elle me fout surtout en première ligne pour mater une scène de cauchemar. Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais je peux vous jurer que c’est pas le moment d’avoir envie de baiser ou de rester là.

Du coup, moi aussi je sers sa main là. Ce genre de truc, c’est dans les films dans les bouquins, mais pas en vrai. Je cherche fébrilement des yeux une rouquine aux masques de Renard parce que je sais déjà que je partirais pas sans elle. La nana me demande si je la voie. Je voudrais vraiment là et je suis au bord de la panique avec ce putain de sentiment de m’être foiré en la laissant toute seule.

« Mais qu’est ce qui se passe ici ??? »

Quand je vous le dis qu’elle sait pas faire trois pas sans qu’il lui arrive une merde. La preuve, elle m’a rencontré en allant faire sa lessive et squatte toujours chez moi. La suite est assez étrange, je vais me retrouver pour dire a la fille qui, finalement, au regard du chaos, me semble hyper saine, digne de confiance, surtout avec son arme, pour lui dire en mode grosse panique que non je la vois pas… quand…

« Attends… je l’entend… »

Alors ouai, ca me surprend, mais bon, on va attendre d’être au calme pour commencer a se demander pourquoi j’ai de grande dents, de grande oreille et toute le speech du petit potiron rouge, ou du capuchon rouge, enfin de la nénette qui va faire la causette a un loup déguisé en mamie, si je me souviens bien de la version Youporn.

« Me demande pas comment je sais ça, mais elle est par là… »

Au moins elle est plus dans le halle et c’est tant mieux parce que c’est une tuerie. La fille qui est quand même assez cool pour ne pas me lâcher dans ce bordel, je lui propose, en essayant d’aller vers la ou je pense qu’il y a une rouquine :

« Ecoute, mon c’est Elric, on la retrouve, et on se barre d’ici, il y a des fenêtres a l’etage et j’ai de quoi nous faire sortir de là. Ca te va ? »