EVENT #2 - Once more, under the spell !

Once more, under the spell !
31 décembre 2018

Les convives commençaient à arriver doucement. Des petits groupes se formaient de-ci, de-là, bavardant, gagnant progressivement l’intérieur de la vieille demeure. Dans le brouhaha du grand hall, le personnel de maison vêtu d'une livrée tirée à quatre épingles, remettait des loups en velours ou en satin noir, agrémenté de dentelle pour ses dames, à chaque personne conviée aux célébrations du Renouveau. En haut des escaliers, près de nombreuses bibliothèques, un homme masqué venait d’apparaître. A en juger par la lyre qu'il tenait sous le bras, il devait être là afin de divertir les invités le temps que les doubles portes de la grande salle de réception soient ouverte.

Sur un geste du majordome de la maison, un serviteur approcha en hâte un tabouret sur lequel l'homme prit place avant de commencer à accorder son instrument, pinçant légèrement les cordes, l'oreilles collé contre la caisse de résonance. En contrebas, les autres serviteurs présentaient des carafes en cristal ciselé. Les convives tendaient leurs coupes afin de se faire verser un vin d'un beau rose pâle, dégagent un délicieux bouquet.

Le musicien était un bel homme mais sitôt qu'il se mit à chanter, on ne le voyait plus. Il n'était alors qu'une vague silhouette, un point sur lequel les regards se fixaient tandis que tous se concentrait sur les plaisirs de l'ouïe. Il commença par une mélodie assez simple. Chaque vers était ponctué d'un léger effleurement des cordes de sa lyre. Sa voix était d'une simplicité trompeuse. D'abord, elle paraissait simplement agréable. Puis, les convives s'apercevaient peu à peu que son timbre pénétrait, résonnant avec un son cuivré et une clarté limpide. Le premier chant fut accueilli par une chaleureuse salve d'applaudissement et le barde entama aussitôt une vieille ballade anglaise.

- C'était il y a bien longtemps, il y a près de cinq cents ans ...

Il narra alors l'histoire d'un jeune homme aimant une jeune fille. Celui-ci se sentant indigne d'elle parce qu'il était pauvre, décida de prendre la mer dans l'espoir de faire fortune. Il avait fait naufrage, affronté des serpents de mer, résisté aux tentations des sirènes, connu d'innombrable péripéties et découvert un trésor. Pour enfin rentrer chez lui et apprendre qu'entre-temps, sa dulcinée avait épousé son meilleur ami, d'origine aussi modeste que lui. Le public n'en avait pas pour autant cessé ses bavardages, formant un bourdonnement sourd un ton plus bas que les accords de la lyre.

Informations sur l'évent

Nous voici dans ce nouvel évent proposé par le staff où tous les personnages quels qu'ils soient seront touchés, de l'action et des surprises sont prévues au fil du temps Please

Voici quelques petites indications qui peuvent vous être utiles :

✦ Tout le monde à été invité par le biais d'une invitation papier qui a été adressé soit à leur chef - Meute, Conven etc etc - soit personnellement pour les non affiliés.
✦ Il n'y a pas d'ordre de passage, répondez quand vous le souhaitez !
✦ Vous devez @tag le personnage auquel vous vous adressez lors de vos paroles/actions en début de post afin que le MJ puisse connaitre plus rapidement les groupes qui se forment.
✦ Des interventions MJ seront faites régulièrement pour maintenir le jeu et faire avancer l'action. N'hésiter pas à demander l'intervention d'un PNJ particulier ou aléatoire pour votre personnage si vous le souhaitez par MP
✦ Si vous avez des questions, vous pouvez contacter @L'Intervenant directement via MP !

Bon jeu à tous ! hug

(C) RISING OF TWILIGHT

Once more, under the spell !

Everyone, 31 décembre 2018

Ce n'est pas que Lyanna n'aimait pas les fêtes, mais là, clairement, c'était un peu trop. Missionnée par la Directrice de l'Institut, Lizbeth qui ne pouvait être présente lors de cette soirée, pour être la représentante de sa personne en compagnie de son maître d'armes @Wolfgang Thunder. Déjà qu'entre eux, ce n'était pas trop évident, Lyanna c'est une vraie furie, une petite rouquine rebelle qui ne fait parfois qu'à sa tête. Ouais, il lui ait déjà arrivé de ne pas vouloir faire d'entraînements ni même obéir et partir en mission sur un coup de tête. Ce n'était clairement pas la chasseuse obéissante par excellence mais il n'empêche qu'avec le temps, elle avait largement progressé. Elle était encore imparfaite, mais elle tendait à s'améliorer. Tante Blackthorn et Wolfgang avaient fait un très bon travail.

Cherchant un vêtement adéquat, Lyanna avait été fortement invitée à se mettre dans une tenue assez chic, élégante mais dans laquelle elle serait à l'aise si jamais elle devait intervenir durant la soirée de ce 31 décembre 2018. Ouais, le job de nephilim quoi...

La rouquine fouilla dans son armoire de l'Institut une tenue et finalement, elle opta pour une belle robe noire dans laquelle elle s'était toujours sentie à l'aise. Le tissu était très délicat mais résistant. En regardant l'heure indiquée sur son réveil, Lyanna eut une légère panique en voyant qu'elle était presque en retard, heureusement qu'elle avait déjà prit sa douche avant, il ne lui restait plus qu'à s'habiller, se coiffer, mettre une veste et partir. Rapidement, la nephilim enfila sa robe, en faisant bien sûr attention de ne pas la déchirer au passage, et fila directement à la salle de bain pour coiffer sa chevelure de feu : boucles et un petit chignon formé sur le derrière en laissant retomber sa longue crinière. Mettant ensuite des chaussures confortables sans trop de talons, Lyanna prit le soin d'emporter une veste noire et sortir de sa chambre. Là, c'était sûr, Wolfgang allait encore lui passer un savon en lui disant qu'elle était en retard, chose qui était... La vérité.

En arrivant aux portes de l'Institut, son maître d'armes était déjà là, bien préparé, Lyanna l'observa discrètement quelques secondes en constatant que la tenue qu'il avait sélectionnée lui allait divinement bien. Hey, qu'est ce qu'elle était en train de penser là?! Bref...

« Ouais je sais, je suis en retard... Bon on y va ? » demande-t-elle à son accompagnateur du soir avant de s'en aller de l'Institut pour rejoindre la fête.

***

Il y avait déjà des invités lorsque les deux nephilims arrivèrent sur les lieux. Lyanna, peu à l'aise, s'avança à l'entrée et un loup de velours par le personnel de maison. Et bien, c'était la grande classe tout ça. La jeune femme jeta un regard un peu surprit à Wolfgang avant de regagner la pièce où les autres convives étaient... Une étrange ambiance régnait, mais Lyanna n'y faisait pas trop attention, se concentrant plutôt sur ce qu'il y avait autour d'elle.

Un homme fit son apparition avec une lyre sous le bras, comptant une histoire particulièrement touchante, était-ce son passé ? Ou tout juste une chanson que l'on pouvait raconter telle une légende. Toujours est-il que Lyanna l'écoutait attentivement, comme si elle était intéressée par ce qu'il narrait, même si au final, elle était plus ici pour une cause diplomatique et de surveillance. La rousse se tourna alors vers son accompagnateur et se pencher vers lui.

« T'as déjà été dans une soirée comme ça ? »

Non parce que... c'était quand même impressionnant, les bals de promo à l'université c'était vraiment petit face à l'immensité de ce bal organisé. Il y avait une certaine poésie derrière toute cette ambiance qui surprenait Lyanna.

Robe de soirée de Lyanna

electric bird.

Once more, under the spell !

Il y avait ce bal organisé ce soir qui intriguait beaucoup Morgane. Quelque chose en elle lui criait d'y aller, faire sa curieuse, s'amuser une soirée et profiter, mais de l'autre côté, elle avait presque la flemme et surtout pas l'envie. On dirait presque une fête entre bourgeois et la sorcière n'aimait pas des masses cela... Ce n'était clairement pas son univers à elle, du coup, elle hésitait. D'autant qu'elle n'avait aucun plan de prévu ce soir alors bon, autant peut-être y faire un tour ? Ça ne coûte rien, juste du temps.

C'était décidé, Morgane allait se rendre à cette soirée ! Qui sait, peut-être qu'elle pourrait y apprendre des choses, faire de nouvelles rencontres ? Après tout, elle était quand même assez seule à la Nouvelle-Orléans donc ce serait plaisant de se faire de nouveaux amis. N'est-ce pas ?

Placards ouverts, la sorcière indépendante alla chercher la tenue parfaite pour cette soirée, parce qu'il fallait évidemment bien s'habiller. Puis la mode et elle, ça l'a connaît ! Même si parfois elle pouvait avoir un style un peu étrange, elle aimait bien se trouver de belles tenues à mettre et lors des grandes occasions comme celles-ci, Morgane n'hésitait pas à sortir ses plus belles robes ! Pour impressionner ? Non... Juste qu'elle aimait bien cela.

Se préparant en quatrième vitesse afin de ne pas être en retard à la réception, Morgane ne prit cependant pas le temps de bien coiffer ses cheveux, elle les lissa tout simplement et le rouge ressortait encore plus flamboyant avec le noir de sa robe. Des chaussures simples, une veste, et voilà que la sorcière était enfin prête !

Morgane sortit de chez elle et appela un taxi afin qu'elle puisse s'y rendre sans prendre sa voiture, histoire que si elle boit un peu trop, elle puisse rentrer en toute sécurité... Et bien oui ! Elle est responsable.

Une quinzaine de minutes plus tard, Morgane était arrivée devant l'entrée du bal. Elle rejoignit l'entrée afin d'être accueillie et ce fut un charmant majordome qui lui donna délicatement un petit masque noir fait de satin et de velours. La sorcière en fut ravie et le remercia d'un beau sourire histoire d'être polie. Une fois dans la grande salle, beaucoup de convives étaient déjà arrivés, et certains continuaient d'affluer derrière. Au moins, elle n'était pas en retard, c'était déjà ça. Mais... elle était vraiment seule, elle se sentait légèrement de trop. Peut-être que finalement, c'était une mauvaise idée de venir ici...

Robe de soirée de Morgane

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Anca Simionov

Membre du Coven Lux Tenebris
@Morgane E. Harrington

Que l'idée de participer aux festivités soit mauvaise ou non, Morganne n'eut guère le temps de ruminer cette pensée. Une voix dans le dos de la jeune sorcière l'interpella d'un ton froid mais dont la politesse n'était pas exemptée.

- Miss Harrington ! Bonsoir. Quelle agréable surprise, je ne pensais pas vous compter parmi les convives à cette soirée.

La femme parut finalement dans le champ de vision de son interlocutrice. Sa longue chevelure sombre était dissimulée par une perruque rouge dont la coupe carrée encadrait à merveille ses magnifiques yeux clairs. La robe éblouissante, d'un vert émeraude sublime, rehaussé de perles le long de l'encolure et terminée par de longues manches pendantes seyait à la perfection à ses courbes généreuses. Le loup offert généreusement par leur hôte se trouvait encore entre ses mains mais, nul doute qu'il terminerait bientôt à la place qui lui revenait de droit. Anca laissa son regard vagabonder aux alentours de Morgane avant de poursuivre la conversation.

- Je remarque que vous n'êtes pas accompagnée ce soir. Désirez-vous vous joindre à ma compagnie un moment ? Je saurais mettre un nom sur les visages qui vous seront inconnus. Autant mettre mon expérience à profit ne pensez-vous pas !

La Simionov abhorrait réellement les ronds de jambe. L'argent réalisait bien des miracles sauf celui de faire plier la volonté de cette jeune sorcière, qui lui résistait encore et toujours depuis son arrivé à la Nouvelle-Orléans. À l'usure, peut-être que cette dernière s'éroderait et que la jeune femme au potentiel ô combien prometteur rejoindrait enfin les rangs de son Conven.

(C) RISING OF TWILIGHT

Saoirse O'Riordan

Non affiliée
@Elric Dundregann

Saoirse avait très vite appris que l'habit faisait la personne, au moins en partie, et cette certitude avait été largement renforcée par son séjour en France. Elle avait donc déniché à la friperie une robe de cocktail noir, un tube de tissu tout simple, avec un ourlet qui frôlait ses genoux et de longues manches très fluides. Elle avait décidé de la porter avec des talons cubains, noirs eux aussi, bien que la vendeuse lui eu conseillé des talons aiguilles. Loin d'être à l'aise avec ce genre de chaussure très féminine, la jeune femme avait opté pour une hauteur de talon plus moyenne bien que peu pratique pour fuir. En partant du principe qu'il ne fallait rien écarter lors d'une soirée entre Créatures Obscures. Enfin, dans le pire des cas, ce genre d'escarpins était très facile à ôter. Sa chevelure de feu retombait librement sur ses épaules, disciplinée pour la première fois depuis fort longtemps. Une simplicité se mariant à merveille avec l'ensemble de sa toilette ainsi que le léger et discret maquillage qu'elle arborait ce soir.

Dégageant en douceur sa main de la poigne virile de son cavalier à présent qu'ils se trouvaient tous deux à l’intérieur de l’impressionnant bâtisse, la jeune Selkie s'éloigna d'une démarche chancelante. Avant de s'appuyer contre un petit piédestal en marbre sur lequel trônait fièrement une poterie antique. L'énergie magique employée afin de franchir le seuil de la demeure au détriment de la personne vérifiant la liste des convives, avait drainé un peu de ses forces. En prenant en compte également celle ayant servi pour le charme de confusion ayant embrumé l'esprit d'Elric, elle sentait poindre un début de migraine fort désagréable. Elle espérait que le buffet serait accessible assez rapidement puisque généralement dans un cas comme celui-ci, consommer de la nourriture aidait à remplacer l’énergie brûlée par l'utilisation de ses dons.

- Tu n'aurais pas un cachet d'aspirine sur toi par hasard ?

Même si elle doutait fortement de la prévoyance de son compagnon, elle ne perdait rien à lui poser cette question.

(C) RISING OF TWILIGHT

Invité Invité

Le mec le plus classe du monde (ou pas)

toujours aussi con
@Saoirse O'Riordan

Avec le déguisement de pingouin qu’elle m’a refilé et mes cheveux qu’elle m’a obligés a coiffer, je crois que si je me vois dans un miroir je vais vomir. Faut dire que son plan est pas mal, a priori, elle a réussi a tirer des invit pour une fête de gros bourges qui va être l’occasion de nous remplir plus que la panse. Ne me demandez pas comment elle a fait ce coup-là, mais a priori elle déconnait pas quand elle m’a dit avoir des cartons. Bon, mon truc a moi c’est plus de passer par les toits mais j’ai pas voulu contrarier Sao, elle est déjà assez chiante comme ça. A croire qu’elle a ses ragnagnas tous les jours de l’année.

Je reste a la regarder quand on arrive a passé le gardien, j’avoue que j’ai un peu le sentiment qu’il me manque un truc, non pas du genre d’une boite d’aspirine, quand je repense a comment nous sommes entrés ici. Mais comme je suis un mec aussi tatillon que pointilleux, je considère rapidement que je m’en branle puisqu’on est dedans et que, pour le moment, c’est le principal.

Je fronce les sourcil quand je vois Sao s’éloigner et se donner un faux air de diva en me demandant si j’ai de l’aspirine.

« J’ai une gueule de pharmacie ? »

Ma réponse a beau être sèche, je vois bien qu’elle est pale et qu’elle fanfaronne moins qu’elle ne l’aurait du de ce tours de maitre de nous avoir fait entrer. Aussi, sans prévenir, je la rejoins et, d’autorité, je lui passe le bras autour de la taille. De loin on pourra nous prendre pour un charmant petit couple qui s’est pas encore lassé, donc qui a pas encore baisé. Dans les faits, je la soutiens tout en l’entrainant avec moi en quête d'un buffets ou de cuisine.

« C’est encore un peu tôt pour me faire le coup de la migraine. On va te trouver un truc a boire et a grailler, ca va aller mieux après… »

Je le montre pas mais en vrai, je suis quand même inquiet pour elle. Ca a beau être la pire chieuse du monde, c’est la mienne.

(C) RISING OF TWILIGHT

Reginald Lovat

Majordome
@Jehan Takarai

Il était une quinzaine à patienter à l’intérieur d'une pièce de taille modeste, située a l'arrière de la demeure. Hommes, femmes, tous d'origine et de milieux sociaux différents et pourtant, une jeunesse et honteuse addiction partagées. Bien que décorée chichement, l'arrangement de la pièce se révèla harmonieux et pratique. À droite de la porte, un petit bureau de travail, rangé au millimètre près et une étagère vitrée où trônaient quelques portes documents ainsi que des fournitures diverses et variées. À gauche, une cheminée de pierre devant laquelle avait été déposé un tapis de laine sur lequel reposaient deux fauteuils au cuire élimé. Un miroir sur le mur du fond, accroché entre deux fenêtres, complétait le tableau. Le silence régnait en maître absolu en ces lieux ! Comme si personne n'osait le briser depuis que tous en avaient franchi le seuil, une dizaine de minutes auparavant.

Enfin la porte s'ouvrit, révélant un homme d'âge mûr dont la silhouette autrefois svelte, avait finit par céder à un léger embonpoint dû aux années écoulées. Il pénétra dans la pièce d'un pas ferme, le dos bien droit et portant entre ses mains, deux sacs en papier qu'il déposa sur son bureau, sans adresser le moindre mot à quiconque. Une fois sa tâche accomplit, il accorda toute son attention au groupe de personnes dont Jehan faisait partie. Son regard sévère balaya l'assistance en silence tandis qu'il croisait les bras à l'arrière de son dos. Lorsque enfin, il rompit le silence, ce fut d'une voix forte et assurée.

- Jeunes gens bonsoir ! Je suis Monsieur Lovat et ce sont sous mes ordres que vous œuvrer ce soir. Si vous êtes réunis en ces lieux, c'est pour une raison bien particulière. Comme vous le savez, les festivités de la Saint Sylvestre débuteront dans quelques minutes et certaines de vos "inclinations personnelles" seront misent en avant au courant de celle-ci.

Une fois encore, il laissa vagabonder son regard sévère sur les personnes présentes dans la pièce. Aucune lueur de jugement dans ce dernier bien qu'il eut mis l'accent sur leur tendance commune. Il était rémunéré pour les tâches qu'il effectuait pour le compte du maître de maison et ce qu'il pensait au plus profond de son âme, jamais ne transparaissait sur les rides de son visage.

- Votre tâche se soir consistera à évoluer parmi les convives et à offrir vos poignets aux Enfants de la Nuit qui désireront s'abreuver. Contrairement aux serviteurs de cette demeure, vous ne porterez pas de livrée. À la place, une chemise rouge sang afin de permettre à nos inviter, de vous identifier plus rapidement.

Sur ses mots, il distribua lesdites chemises à chacune des personnes embauchées pour les festivités accompagné d'un petit nœud papillon noir.

- Monsieurs ! Par galanterie vous irez vous changer dans la pièce qui fait fasse à celle-ci. Ensuite, vous viendrez tous me retrouver au bout du couloir. Il sera temps alors de me poser toutes les questions que vous désirez car ensuite, le travail débutera.

Et sur ce, Reginald Lovat quitta la pièce.

(C) RISING OF TWILIGHT

Invité Invité

@Lovat

Ah, la revoilà donc ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu tous les deux, plusieurs mois peut-être. Voir ses cousines ne le dérange pas outre mesure, il s'est adaptés à elles il y a longtemps de ça, mais pas à elle. Jamais à elle et s'il l'osait il dirait qu'il l'a déteste profondément, presque de façon viscérale. Dès qu'elle est là, il se met à avoir de violents maux de ventres, des nausées de temps à autres et il se sent même angoissé à quelques moments. Oh ! Par l'enfer ce qu'il peut haïr sa présence et ce qu'il peut se maudire pour ne pas être capable de passer outre et faire comme si elle n'était pas là, parce qu'après tout elle ne mérite pas son attention, pas après ce qu'elle lui a fait et continue de lui faire à chaque fois qu'ils se voient. « Hé, Lapin, p'tet que tu devrais en reprendre comme ça elle partira ta vilaine. Il m'en reste si tu veux, mais tu me rembourse ce que tu prends, hein ! Je fais pas dans le charité non plus. » Jehan tourne son regard vers l'homme et penche la tête à droite songeur, il sait qu'il a raison puisqu'elle fuit à chaque fois qu'il en prend en sa présence, elle ne doit sûrement pas aimer qu'il fasse ça mais il s'en fiche un peu de son avis. Non, en fait il s'en totalement. Le problème n'est pas que sa remarque soit juste, mais plutôt que le jeune homme sait que s'il n'en prend plus ses derniers temps c'est pour une excellente raison et qu'il est incapable de remettre le doigt dessus, peut-être qu'il aurai dû noter ça quelque part ou que c'est un signe que ce n'est pas si important et qu'il peut en prendre. Il a tout sous la main et sans avoir besoin de se servir dans le stock d'un autre, il a même le temps puisqu'il ne travail pas et n'a aucun rendez-vous de programmé. Hm, tiens c'est curieux le mot travail sonne à son oreille comme il n'a plus sonné depuis bien longtemps.

- J'ai un travail ! C'est pour ça que je ne prends rien depuis deux jours, ça faisait partie des clauses du contrat ! Braille-t-il
- J'croyais que te vendre, enfin te louer puisque tu préfères, n'étais pas un travail. Et depuis quand t'as besoin d'être clean pour ça, c'est pas comme si tes clients te faisais faire un dépistage ou qu'ils t'en fournisse pas eux-même, hein.

Jehan le fixe comme s'il venait de découvrir que son actuel compagnon de... de quoi ? D'angle de rue ? De refuge ultra temporaire ? Quoiqu'il soit, le jeune homme l'observait comme s'il venait de dire une absurdité sans non, ce qui était un peu ce qu'il venait faire au regarde de Jehan.

- Elle me rend peut-être visite, mais je suis quand assez lucide pour te dire que tu es un peu bête sur les bords. Si je dis que c'est pas du travail et que j'ai du travail c'est forcément que c'est pas ce qui n'est pas du travail puisque j'ai un travail, t'es vraiment bête. Mais question dépistage, heu...

Il hausse les épaules en signe d'ignorance. Certes, la connaissance de la connaissance du frère de la sœur de l'oncle au grand-père de la tante n'a pas du tout parlé de dépistage, mais de ce qu'il se souvient du job son sang va juste un peu être testé. Ok, consommé ce qui est encore plus étrange mais pourquoi pas, chacun son trip après tout. Ce qu'il ne comprend pas c'est pourquoi ce type est venu le voir pour lui proposer ça, il lui a bien parlé d'avoir repéré ses penchants pour les morsures, mais il ne voit pas en quoi se laisser mordre lors de ses ébats parce que ça rapporte une commission non négligeable peut bien l'intéresser, d'autant que ça ne semble pas du tout sexuel son bazar. Ouais, non, il ne comprend pas du tout et encore moins pourquoi le type lui a parlé d'enfants de la nuit comme s'il parlait d'une race différente voir de vampires, non parce que tout le monde sait que les vampires n'existent pas. Néanmoins, maintenant qu'il y repense les dernières personnes l'ayant mordu n'ont laissé que deux points rouges et oui la sensation n'avait pas du tout été la même que celles de d'autres morsures reçues. En fait, les morsures étaient presque aussi agréable, voir plus, que la cocaïne ou même que l'héroïne et avec nettement moins d'effets indésirables puisqu'il lui est possible de tenir deux petits jours complet sans avoir la visite de cette horrible souffrance physique. Ah oui, il avait déjà eut ce raisonnement le jour de la proposition et c'est ce qui l'avait motivé à accepter le job, ça et l'argent promis.

Soudain pressé à l'idée de tester le job de poche de sang sur jambes et de se rendre compte si ces pseudo vampires ont vraiment une morsure qui procure un tel sentiment d'euphorie et de bien être, Jehan part en courant un sourire aux lèvres. Enfin, jusqu'à ce qu'il s'arrête dix mètres plus loin pour faire demi-tour et partir dans le bon sens sous les Lapins tu vas où ? Revient prendre une trace avec moi ! de son futur ex compagnon d'il ne sait quoi. Ce que Jehan peut détester ce surnom de lapin, c'est pas de sa faute si après avoir ingéré un psilocybine il s'est rendu compte que le stupide lapin de compagnie d'Ethan parlait et qu'il a conversé avec lui pendant un moment. Tous des jaloux. Craignant d'être en retard, un risque assez courant en l'absence de montre ou de portable, Jehan accéléré et laisse même tomber la veste qu'il a en main comme s'il allait courir plus vite sans elle, vu la saison il va surtout crever de froid oui. Heureusement, arrivé devant la vieille demeure, qui pourrait être magnifique s'il n'était pas à l'arrière, il se souvient qu'ils sont en hivers et qu'avoir une veste peut aider à avoir chaud, heureusement qu'il s'en souvient une fois arrivée à destination quand il est trop tard pour faire demi et non quand il avait encore la veste en main, il aurai risqué de la garder et de pouvoir se couvrir, drôle d'idée. Dépité, en passe de songer à se débarrasser de son ventre en entier pour ne plus souffrir et pressé à l'idée du job, Jehan pénètre à l'intérieur et se fait immédiatement guider dans une petite pièce plutôt, eh bien hors de tout ce qu'il a déjà croisé, mais finalement il se fiche complètement de la décoration et seule la cheminée l’intéresse et il va vite vers elle pour se réchauffer et promis, dès qu'il peut il emprunte un manteau avec sa seule permission.

Loin d'être seul, la pièce accueille une quinzaine de personnes, mais il pourrait presque entendre les lamas voler. Après réflexion, la chose ne le surprend pas des masses, enfin si voir un lama voler le surprendrais, mais le silence lui semble plus normal étant donné qu'ici personne ne se connaît et qu'ils ne sont clairement pas là pour prendre des vacances ou se taper la conversation. En fait, s'ils sont tous là dans le même but et pour le même antécédent il n'est pas surprenant que personne n'ose ouvrir la bouche, avouer aimer se faire mordiller par un vampire ne doit pas être facile. Heureusement que lui-même n'est pas dans cette situation et qu'il est ici uniquement pour l'argent. Et pour vérifier une hypothèse, juste la vérifier pas en profiter, absolument pas. Même s'il ne le croyais pas possible, lorsqu'un homme, méritant de faire du sport un peu plus souvent ou de subir une coupe du ventre, entre et les observes, Jehan à l'impression que le silence se fait encore plus silencieux et là il est sobre donc pas d'excuse de drogue ! Ce qui est peut-être pire finalement. Toujours plus intéressé par la cheminée, il ne prête qu'une oreille distraite au discours chiant et long de l'homme, mais il attrape le principale comme « Saint Sylvestre », parce que dire réveillon est sûrement réservé à la plèbe, « poignets offerts, s'abreuver et chemise » Sérieusement ? Non seulement il vient jouer le réfrigérateur pour des idiots qui se prennent pour des vampires - ne surtout pas penser à la morsure qui promet des choses intéressantes - mais en plus de ça il doit troquer son écharpe bicolore et son sweet contre une chemise rouge. Ben non, non il n'a pas tellement envie, ok son sweet est pas si important que ça, mais son écharpe rose et noire bon sang ! Le jeune homme commence à parler pour signifier à l'autre type qu'il est pas question de laisser son échapre de côté quand l'insolent ose lui couper la parole comme de rien pour envoyer les garçons faire preuve de galanterie en allant se changer ailleurs. Galanterie, c'est ça ouais, il veut juste pouvoir se planquer derrière la porte et vérifier si la serrure se porte bien et les filles aussi tant qu'à faire ! Fichu pervers.

Puisque le type a prévu une séance question – réponse, il daigne quitter la chaleur de la cheminée et suivre les autres garçons avec la chemise distribuée pour aller se changer. Même dans les vestiaire l’ambiance est mortelle et il n'a jamais vu un vestiaire d'homme aussi silencieux, d'ailleurs il n'avait jamais vu une fille aussi peu bavardes que celles dans l'autre salle, habituellement elles sont toujours à piailler sur des bêtises. Une fois la chemise enfilée, il passe son écharpe autour du cou, parce que rose et noire et chaude donc pas touche à l'écharpe, s’éclipse dans le couloir et se plante devant le, le quoi d'ailleurs ? Majordome ? Serviteur ? Esclave ? Type inutile ? Ouais, non, il se plante devant le monsieur Lovat.

- Lovat, je garde mon écharpe, j'aime bien mon écharpe, ok ? Remarque, je m'en fou un peu si tu n'es pas d'accord. Il hausse les épaules avant de fourrer ses mains dans ses poches, presque, il a presque plus mal. J'aime bien mon écharpe, moi

Il se balance vaguement sur ses pieds complètement impatient de vérifier sa supposition qui n'est presque plus une supposition à mesure qu'il se remémore les quelques fois où il s'est retrouvé avec un soit-disant vampire. Bon, ils se magnent d'arriver que le gros ouvre la porte ?

Invité Invité

@''Morgane E. Harrington" & @Anca Simionov

- Harcèlement,agression,viol et j'en passe... Monsieur, je ne pense pas que le monde vous regrettera. Cela dit, j'ai horreur que mes repas hurlent de peur. Même pour une seule seconde.

*Asher se déplaça à une vitesse hallucinante et broya la gorge de l'homme dont il avait décrit les méfaits à l'instant sans le tuer, simplement pour qu'aucun son ne sorte de sa gorge. Il le regarda dans les yeux avec un fin sourire, le tenant toujours par la gorge.*

- Tu vas mourir. Ce n'est pas une menace mais un constat et je pense que toi aussi tu l'as compris. Mais, ce ne sera pas douloureux, c'est une promesse.

*Asher amena l'homme contre lui dans une étreinte presque lascive, il darda sa langue entre ses lèvres pour venir caresser la peau tendu du cou du malfrat. Il sentait sous sa langue pulser la jugulaire battue par le sang qui était accélérer au rythme de son coeur qui sous la peur, battait frénétiquement, un seul bon point, l'homme de se débattait pas. Il était intelligent. Asher planta ses crocs qui durant une fraction de secondes seulement durent faire mal avant que l'effet de la morsure fasse effet et que l'homme se détende dans l'étreinte de l'hybride alors que la vie le quittait au rythme des succions du brun qui savourait son repas. En moins d'une minute, l'homme fut vidé. Asher le poussa sur un fauteuil. Ils étaient dans son bureau et l'homme pensait être venu pour un entretien d'embauche. Un boulot mortel Asher avait il promis dans un trait d'esprit quelques instants avant d'énoncer les crimes de l'homme. L'hybride se lécha les lèvres et regarda l'heure doucement. Il avait juste le temps de faire disparaître le corps avant de devoir s'habiller. Ce soir, une fête l'attendait. Avait-il envie d'y aller? Pas réellement car cette fête réunissait le monde obscure,Nephilims inclus. Cela dit, Asher avait eu une invitation et il allait l'honorer par simple courtoisie.

De retour dans son penthouse, Asher s'était lavé et habillé. Une tenue simple mais élégante. Une chemise blanche sous une veste de costume noire laissée ouverte, une cravate noire, un pantalon de la même couleur et des chaussures assorties. Il se coiffa rapidement et soupira. Il embrassa la vieille photo, qui se trouvait bien à l'abri des regards, de la seule femme hormis sa mère qu'il eût aimé. *

- C'est bien pour toi que je le fais...Ne pas haïr les autres, un principe que tu as érigé en règle de vie..Tu me manques.

*Parler seul, un concept que les mortels trouvent idiots, voir fou. Cependant lorsque la solitude est une compagne régulière durant des siècles, tu finis par découvrir que parler seul est un bon remède contre la folie parfois. Il resserra sa cravate avant de se mettre en route. Se préparait-il à une soirée géniale, pleine de rencontres sympathiques et d'amusement bien sûr, si il avait été un autre type. Mais il était l'hybride qui était sorti de la prison d'Idris il y'à peu pour avoir presque tué un néphilim, certes c'était de la légitime défense après qu'il eût passé deux décennies à prouver que ce n'était pas lui qui avait tué sa femme, mais bon, les préjugés sont tenaces. Alors oui, cette soirée n'allait pas être la meilleure de sa vie. Il arriva à l'entrée de la magnifique demeure. Il donna son nom à l'entrée et fut invité à entrer, on lui confia un loup en velours et cela le fit sourire. Il le mit doucement et entra. Il se saisit d'un verre tranquillement et partit se placer dans l'ombre d'un mur, il aperçut le barde apparaître et l'écouta chanter en portant lentement le verre à ses lèvres. L'homme chantait sublimement, cela dit cette histoire qu'il contait était bien sombre, ce qu'il appréciait. Perdu dans ses pensées, Asher laissa son regard se balader jusqu'à apercevoir des Néphilims pas si loin de lui que ça, il se mit alors en quête d'une échappatoire et passa non loin de deux jeunes femmes visiblement en pleine conversation. Il se demandait s'il pouvait intervenir, cela lui permettrait peut-être de passer inaperçu aux yeux de ses chers amis. Alors il s'avança doucement.*

- Charmante soirée n'est-il pas ? Mais, je manque à tout mes devoirs, je me présente, je m'appelle Asher Chardonneret.

*Une légère trace de son accent français subsistait alors que la langue de Shakespeare était une seconde nature pour lui.*

Reginald Lovat

Majordome
@Jehan Takarai

Mensonge, familiarité et insolence ! Tel était les trois principaux défauts que ne supportait pas Reginald. Hélas, la personne venant de l'interpeller parvenait en quelques mots à peine, à cumuler deux de ces derniers. Lorsqu'il était gamin, il n'aurait jamais eu l'idée de s'adresser ainsi à un supérieur sans risquer de se prendre une bonne correction. L'éducation ! Voilà ce qu'il manquait à la jeunesse d'aujourd'hui. Nul doute que le jeune freluquet lui faisant face devait abuser également dans la vie courante, du dernier défaut de ce tiercé gagnant. Par automatisme, son sourcil gauche se dressa tandis que le fidèle majordome déposa un regard sévère sur la personne inconvenante.

- Je n'ai pas souvenir d'avoir partagé une quelconque tâche de garçon porcher en votre compagnie. Comprenez bien Monsieur Takarai que votre comportement en ces lieux se répercutera sur la réputation de votre employeur. Dorénavant et ce jusqu'à la fin de la soirée, le tutoiement sera à bannir de votre vocabulaire lorsque vous vous adresserez aux invités et à moi-même. Vous les titrerez également de l’appellatif adéquate, qui sont à titre de rappel : Monsieur, Madame et Mademoiselle.

Il ponctua ses paroles d'une main lever afin de prévenir toute interruption inadéquate de la part de l'insolent. Le petit laïus dont il usait régulièrement avec les recrues toutes fraîches, était parfaitement rodé et le ton employé suffisait à faire taire en général, les plaintes qui pourraient en découler.

- Peu me chaut l’attachement que vous portez à votre écharpe. Comment diable pouvait-on oser arborer pareille horreur autour de son cou ! Décidément, le bon goût était une notion qui disparaissait au fil des générations. Je suis seigneur en ce domaine et mes paroles font loi.

Les autres pommes de sang avaient fini par les rejoindre au compte-gouttes tout le long de son petit recadrement. Maintenant que tous étaient à porter d'oreille, il était plus que temps de démontrer son autorité afin d'étouffer dans l’œuf tout autre tentative d'effronterie.

- Un choix s'offre à vous Monsieur Takarai. Soit vous retournez déposer votre écharpe avec le reste de vos affaires, œuvré en respectant mon autorité et vous repartirez avec vos gages en fin de service. Soit vous quittez cette demeure maintenant, sans un seul sou en poche. Je vous invite à réfléchir judicieusement !

Peu lui importait en vérité de conserver Jehan parmi ses effectifs. Une pomme de sang en plus ou en moins n'impacterait nullement sur la qualité de son office. Il ne doutait pas cependant, que ce dernier opte pour la première solution comme tout bon drogué se respectant.

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Invité Invité

@Regi-chou, mon meilleur ami.

Qui que quoi dont où ? Qu'est-ce qu'il lui prend au monsieur Lovat ? Il doit être super fatigué ou extrêmement stressé pour parler de porcher alors qu'il n'y a aucune porcherie dans le quartier, ce qui est logique d'ailleurs, que viendrait faire une porcherie dans le coin ? Quel curieux personnage, d'autant qu'il passe du coq à l'âne, il n'y a pas l'ombre d'un rapport entre la porcherie et la réputation de son employeur, dont il est incapable de se souvenir l'identité et encore moins si elle lui a été donnée, à moins qu'il ne possède également une porcherie et des garçons de porcher mais Jehan n'ayant jamais été garçon de porcher il ne comprend absolument quel message veut lui faire passer l'homme-pingouin. A peine admet-il mentalement qu'il est tombé sur un demeuré au langage mystérieux que l'homme en rajoute une couche en enchaînant sur la façon de s'adresser aux invités. Lorsque la soirée sera terminée il faudra vraiment qu'il prenne l'homme-pingouin à part pour l'avertir qu'il a des passades où ce qu'il dit n'a aucun sens. D'ailleurs, puisqu'il parle des titres à donner aux clampins qui se prennent pour des vampires pourquoi il ne prend pas le temps de préciser à partir de quelle trace de vieillesse une femme est une madame ? La différence entre madame et mademoiselle est bien l'âge, pas vrai ? A moins que ça ne soit une question de mariage ou de préférence personne. Pourvu qu'elles aient notées sur leur front la façon dont il faut s'adresser à elle, mais dans le doute autant demander à l'incompréhensible personnage. Jehan ouvre la bouche et lâche un mot avant de se faire stopper dans son élan par un geste de son interlocuteur. Il n'est vraiment pas marrant ce type.

Malheureusement ce n'est pas le pire, oh non loin de là. Monsieur Lovat aurai pu s'arrêter là et Jehan n'aurai rien dit et rien fait, mais non il n'a point voulu cesser et à continué à débiter des âneries toutes plus grandes que les autres. Vraiment, Jehan aurai largement préféré rester avec l'autre idiot qui le prend pour un lapin et se détendre tranquillement avec un truc ou deux plutôt que d'être là à entendre l'infâme homme assurer qu'il se fiche de l'attachement qu'il voue à son écharpe alors qu'il ne manque à cette pauvre chose que la parole pour être la meilleur personne qui soit. Enfin... oui, plus ou moins quoi. Et puis d'abord en quoi il s’autoproclame seigneur des lieux alors qu'il n'a absolument pas la tête de l'emploi ? Ok, il n'a pas tellement dit ça, pas totalement, mais presque alors Jehan peut bien interpréter ses paroles comme il en a envie. De toute façon il interprète toujours les choses comme bon lui semble alors un peu plus ou un peu moins ça ne changera pas grand et il compte bien le signifier à l'autre empatté. Ou pas. Non, mais après tout ce n'est qu'une écharpe et l'autre guignol, enfin monsieur Lovat guignol, ne fait que son travail en s'assurant que les règles soient appliquées correctement. Oui, voilà, ce n'est qu'un brave homme un peu chiant et son écharpe se portera bien mieux dans les vestiaires.

- Oui, non, mais faut pas te, mettre en rogne, je vais aller installer tranquillement mon écharpe là-bas et ça ira, je la retrouverai bien après. Je crois, enfin sûrement.

Jehan s'éclipse prestement pour rejoindre la pièce où il s'est changé en compagnie des autres, dépose très délicatement sa chère écharpe vers ses affaires et en profite pour se laisser choir contre le mur le plus proche et respirer un peu. Il ne l'admettre jamais, de toute façon n'ayant personne pour le question il n'a pas la moindre raison d'admettre ou mentir, mais son sevrage forcé et la tête de pioche qui a fait un blocage incompréhensible sur son écharpe l'épuise plus que de raison. Du moins, la douleur le fatigue et il hésite de plus en plus à chercher un échappatoire pour prendre une dose histoire d'avoir un sérieux coup de fouet et de mieux. Peut-être qu'il pourrait le faire maintenant, il a tout sous la main et il ne vois vraiment pas qui pourrait se rendre compte qu'il a prit quelque chose. Tout casse pied et sévère que soit le pingouin il n'en reste pas moins un humain et comme tous les humains il est incroyablement plus aveugle qu'il ne le croit. Péniblement il se relève, tend la main et se laisse une nouvelle fois tomber au sol en pestant. Ben oui, l'imbécile qu'il est a laissé tomber sa veste sur la route ce qui signifie qu'il n'a absolument plus rien. Plus rien du tout, pas même une miette ou l'ombre d'une miette. Rien. Le néant. La vie est cruauté parfois.

Puisqu'il est de moins bonne humeur il se force à sourire légèrement pour se remettre en tête qu'il doit être correct avec l'autre pingouin s'il veut pouvoir toucher ses gages et se réapprovisionner. Une fois sûr qu'il n'ira pas mordre l'homme à peine arrivé devant lui, il se décide à quitter la salle et rejoindre le groupe. Une fois retourné à la place qu'il occupait un peu plus tôt, non sans avoir dégagé une ou deux personnes pour ça, il adresse son plus beau sourire à l'homme et lui montre son cou d'une façon plus qu'exagérée.

« voilà, plus d'écharpe tout comme tu... vous l'avez demandé ! »

Saoirse O'Riordan

Non affiliée
@Elric Dundregann

Qu'importe la circonstance, Elric restait toujours égal à lui-même. Et si parfois cela pouvait avoir un charme certain, en d'autres occasions, cela engendrait une véritable envie de meurtre sur sa personne. Le temps ! C'est ce qu'il fallait pour réellement apprendre à connaitre cet homme un peu trop exubérant sur ses mauvais travers. Si l'on s'accordait un peu de temps justement afin de gratter à la surface, l'on découvrait une tout autre personne bien loin d'être le reflet du caractère brute qu'il affichait au quotidien. Tout cela pour en venir au fait qu'ayant appris à le connaitre, il parvenait elle ne savait trop comment à lui faire créer ce savant mélange d'exaspération et d'amusement dans le timbre de sa voix.

- Il est vrai que tu as le melon aussi volumineux qu'une enseigne pourtant toi, tu es loin de soulager les maux. Tu en es plutôt la conséquence à vrai dire.

Pour la première fois depuis le jour de leur rencontre, Saoirse se laissa soutenir et conduire physiquement par son colocataire sans émettre la moindre contestation. Ce qui en disait bien plus long sur son état en vérité que le petit rire qui jaillit spontanément d'entre ses lèvres suite à la dernière remarque d'Elric.

- Je t'ai vu nu plus que de raison et crois moi, tu te surestimes beaucoup de penser que j'aurais besoin de feindre une migraine.

Elle ponctua sa taquinerie d'un regard glissant jusqu’à l'entre jambes du jeune homme. L'un comme l'autre savaient parfaitement qu'Elric n'avait à rougir de ses mensurations. Loin de là ! Mais parfois, il était de bon ton de lui rappeler que même la taille ne pouvait accomplir des miracles à ce niveau-ci.

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