Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas [Trisha & Vaughn]

Vaughn au SPT invasif

Trisha sauveuse de l'univers

Vendredi 8 mars 2019 21h23 - Non loin de l'appartement de Trisha Herondale

Aujourd'hui fut une journée plus qu'éprouvante, une rixe entre deux délinquants avait mis le feu à la poudrière qu'étais le ghetto de la Nouvelle-Orléans, deux gangs avaient décidé de mettre fin à leurs querelles et d'une joyeuse manière. C'était une véritable guérilla, des coups de feu dans tous les sens, des blessés par balles à la pelle dans chaque camp. Les forces de l'ordre se sont même mis a défendre l'hôpital comme une forteresse de peur que des individus aussi débile que peu intelligent ont la bonne idée de faire feu dans un hôpital, tout le monde était fouillé à l'entrée pas d'arme.

Mais bon il y a toujours un petit malin pour trouver une brèche dans le système, heureusement pas une arme à feu mais les policiers eux par contre ... Tous ces bruits de coup de feu, ces cris, ce genre de blessure, la sirène de l'ambulance qui n'arrête jamais. Il a fallu que je sois en remplacement au SAMU aujourd'hui en plus, sur le terrain esquivant les balles afin de donner les premiers soins aux blessés, faire ça à un ancien militaire la bonne idée tiens ! Heureusement pour moi et pour mes collègues l'adrénaline et mon sens du devoir m'ont tenu a carreau. J'avais bien quelques images qui me revenait, mais jamais trop long pour ne plus être efficace.

Une fois la guerre terminée soit par manque de munition soit par manque d'homme valide, je finis ma journée comme je le peux, mon angoisse montait petit à petit je pouvais le sentir, me prenant le thorax, comme une main froide venant me resserrer tel un étau implacable. Je finis ma journée sur les rotules et sur les nerfs. Moi qui étais si calme j'avais fini par engueuler une patiente qui avait juste demander un verre d'eau.

Rentrant enfin chez moi mon premier réflexe fut de me jeter sur mes médicaments. Je sentais l'animal en moi qui commençait a prendre le dessus, le mélange entre l'angoisse, la peur et la colère était un terrain plus que propice pour lui, il était là attendant son heure, tapis dans mes peurs les plus obscures, l'animal de toutes mes peurs. Mon loup de père, cet animal totem que son sang m'avait confié, je n'ai jamais pu supporter cette partie de moi, je pensais avoir fait la paix avec cette partie de mon être. Une bière dans la main droite et mes médicaments dans l'autre main, je reste un instant ainsi, sentant le doute prendre le contrôle de mon corps. Depuis que j'étais avec Trisha j'essayais de ne plus prendre mes anxiolytiques, de gérer mes périodes de stress d'une autre manière, me tuant au sport ou dans le travail ou trouvant le réconfort au creux de ses bras.

La colère telle un grondement me fit jeter ma bière sur le sol avant de retourner ma table dans un hurlement entre rage et bestialité. Je sentais chacun de mes os craquer, la douleur si particulière à une transformation, commençant a sentir l'animal prendre le dessus, mon instinct animal me fit prendre la direction de l'appartement de mon Alpha. Je ne savais pas ce que je recherchais, du réconfort, des réponses, une présence ? Je ne sais pas ... Tout ce qu'il y avait dans ma tête a cet instant précis était le visage souriant de Trisha.

Je ne sentais plus les vêtements sur ma peau, ma respiration n'était plus la même, je commençais à faiblir, a poser un genou a terre. Me relevant avec peine, tentant de marcher droit avant de ne voir que du noir. Lorsque mes yeux se rouvrirent je n'étais plus dans la rue où j'étais mais non loin de l'appartement de la belle brune. Elle était devant moi, l'air apeuré, lorsque des mots voulurent sortir de ma gorge, on dirait bien que ce fut des grognements entre mes crocs qui sortirent.

(C) RISING OF TWILIGHT

Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Trisha était sur le chemin du retour vers son appartement, roulant à allure normale, l'étudiante n'avait qu'une hâte, c'était de retrouver son petit chez-elle... C'était enfin le week-end, alors forcément, elle était plutôt d'humeur joyeuse malgré qu'elle se sentait un peu fatiguée. La semaine avait été assez chargée et Trisha avait eut quelques nuits agitées. Ses doigts tapotant doucement le volant au rythme de sa musique diffusée par la radio, elle attendait, bloquée dans quelques bouchons. Il était assez tard pourtant... Revenant de chez une amie chez qui elle était allée manger un petit morceau tout en discutant du projet commun qu'elles avaient à l'université. Il fallait bien s'organiser. Trisha se demandait vers quelle heure terminait Vaughn, de la journée elle n'avait pas eu de nouvelles et elle devait bien s'avouer inquiète pour lui. D'habitude, il trouvait toujours un petit moment pour lui envoyer un petit texto ou voir l'appeler. Là, ce ne fut pas le cas. La louve ne pouvait que se sentir inquiète au sujet de son petit-ami qui n'avait pas donné signe de vie de la journée. Avait-il eu une grosse journée ?...

Lorsque les bouchons s'épanouirent, Trisha put enfin circuler et rejoindre le quartier de son immeuble. Sa voiture n'était pas un bolide donc elle évitait évidemment de ne pas trop la pousser à bout. Ça la ferait complètement chier de provoquer des pannes sur le beau cadeau que lui avait fait son Vaughn le jour de ses 20 ans.

Etant sur le parking de son immeuble, la jeune femme sortit de son véhicule et prit ses affaires qui comprenaient son sac de cours porté sur l'épaule. Elle rangea les clés de la voiture dans sa poche de jean. Prenant son téléphone portable, Trisha se mit alors à appeler le portable de Vaughn, espérant qu'il puisse décrocher... Mais une odeur très familière titilla ses narines suivi d'un frisson particulier la fit stopper toute tentative alors qu'elle entendait des bruits de pas inquiétants venant de derrière elle. Dans la pénombre elle arrivait à discerner la silhouette d'une personne, mais cette dernière n'allait pas l'air d'être très bien. Son instinct lui hurlait de s'en aller, assurer sa survie, en tant qu'Alpha mais reconnaissant sans trop de difficultés qui était cette silhouette Trisha eut un sursaut d'horreur.

Rapidement, les battements de son cœur s'accéléraient, laissant place à un sentiment de frayeur. Vaughn était en train de se transformer, en pleine rue. Paniquée, Trisha s'approcha doucement de lui, tendant une main rassurante devant elle. Il devait se calmer par lui-même pour éviter bien des malheurs. Oui, Trisha avait peur. Il lui faisait peur mais... au fond elle lui faisait confiance. Les grognements qu'il lâchait suffisait à la faire trembler toujours un peu plus.

« Vaughn... C'est moi... Trisha... »

Sa voix était calme bien qu'on pouvait discerner une touche de frayeur. Sa main tendue, tremblait. Elle fixait droit dans les yeux Vaughn, tentant de le calmer elle ne voulait pas utiliser son autorité sur lui... S'étant juré d'éviter ça. Il était son petit-ami...

« Je ne te ferai rien... C'est promis. »

Trisha avançait vers Vaughn, avec lenteur et délicatesse. Le moindre geste de trop pouvait vraiment faire partir en live la situation. Trisha se voulait prudente, car il pourrait avoir des comportements hors de contrôle. Pitié qu'il ne l'oblige pas à user de la force pour le calmer ; qu'il soit transformé entièrement ou non. Petit pas par petit pas, elle progressait lentement, très lentement, ayant toujours sa main tendue. Tournant la tête à droite et à gauche, la brune s'assurait aussi que personne ne pouvait les voir, ni les surprendre.

« Fais moi confiance... Je vais t'aider... Je ne vais pas te plier à ma volonté... Tu vas te contrôler tout seul... »

Trisha avait dit cela sans forcément attendre de réponse, elle avait déjà bien progressé, mais elle restait toujours à quelques pas de Vaughn. Elle surveillait le moindre de ses gestes, et elle restait toujours sur ses gardes, qui sait quelles réactions pourrait-il avoir. Ne cessant de le regarder droit dans les yeux, elle agissait de manière à tenter de l'apaiser, bien qu'elle imaginait bien que quelque chose n'allait pas pour qu'il se retrouve ainsi. Tendant une main, la louve était proche de pouvoir le toucher d'une main, bien que c'était peut-être un geste qui n'allait pas apprécier. Trisha respirait de manière rapide, comme pour maîtriser le stress important qu'elle ressentait en cet instant. Sa main tendue tremblait de plus belle, mais elle devait rester forte, et ne pas se laisser avoir. S'il se jetterai sur elle, elle ne lui ferait rien, elle n'avait pas l’intention de le blesser.

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Vaughn associé de carglass

Trisha archange de bonté

Je titubais, tordu dans tous les sens par la douleur, j'avançais sans relâche repensant dans ma tête les paroles de mon instructeur "un homme qui ne se relève pas et ne marche pas est un homme mort". Je devais avancer, continuer d'avancer, je n'avais même plus de but tellement je me répétais cette phrase en boucle envahissant mon esprit. Je voyais trouble, mes mains tremblantes, ma respiration saccadée se faisait de plus en plus rauque limite caverneuse.

Alors que j'étais la tête baissée avançant vers un objectif qui m'était inconnu, j'entends alors une voix qui arrive jusqu'à mes tympans, perçant a travers le brouillard auditif qu'était entrain de devenir l'acouphène dominant tout autre bruit. Je relève ma tête pour me retrouver de nouveau plonger dans l'enfer qu'était l'Iran, entendant des balles imaginaires et ne voyant rien à part une sorte d'ombre s'approcher doucement de moi. Tout bruit qui parvenait à mes oreilles n'était que le bruit strident de la mort à tête chercheuse.

Je continuais d'avancer, comme on me l'avait appris puis j'entendis de nouveau une sorte de voix, toujours incompréhensible, naviguant en plein brouillard aussi bien visuel qu'auditif, mon odorat lui était fonctionnel, je sentais la poudre, l'odeur typique de la poudre émanant d'une arme faisant feu. Je m'arrête alors, puis j'entends pour la troisième fois une voix, cette fois-ci plus longtemps je prête l'oreille, complètement perdu, me tenant à je ne sais quoi et respirant comme un bœuf.

Cette voix, elle m'était familière, je dirige alors mon regard dans la direction qui me semblait la bonne. Mais je ne voyais rien d'autre qu'une sorte de brouillard venant altérer ma vision les ténèbres obscurcissant progressivement ma vue. C'est alors que je vis clairement une ombre plus noire et deux yeux jaunes, aussi vif que de l'or, d'une couleur presque surnaturelle. Je plisse alors les yeux pour mieux voir cette ombre, alors que celle-ci semblait être assis, elle se mit sur ses 4 pattes. Je la suivais du regard alors qu'elle me tournait autour, elle se rapprochait au fur et à mesure étant de plus en plus proche jusqu'à ce que je voie clairement un loup aux poils gris et avec ses yeux d'un jaune surnaturelle. Les crocs sortis et les grognements m'indiquait bien qu'il n'était pas là pour des caresses.

D'un coup il s'arrête devant moi, j'entends alors de nouveaux la voix, je tourne la tête en direction de cette dernière et lorsque mon regard revint sur le loup, il n'était plus qu'à un mètre sur le point de me sauter dessus, me reculant dans un mouvement de panique, la bête sauta sur moi et dans un mouvement de défense je mis une droite.

Le bruit de verre brisé, ma main douloureuse et les cris d'une demoiselle voilà ce qui me sorti de ma transe.

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Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Secouée par la scène à laquelle elle assistait, Trisha restait à distance raisonnable, personne ne devait être blessée et la situation était des plus tendues. L'Alpha, continuant toujours à refuser d'user de ses pouvoirs d'obéissance, tentait de le raisonner. De le faire revenir à lui. Trisha sentait que son corps entier tremblait, son cœur battait la chamade et ses lèvres étaient hésitantes. Aucune réponse ne venait à ses oreilles, comme s'il était sourd. Il était si paniqué, mais la transformation était déjà bien avancée, et s'approcher de trop près serait peut-être mortel pour Trisha. Elle reculait alors doucement, voyant qu'il bougeait de plus en plus, il semblait complètement perdu, elle ignorait ce qu'il se passait dans sa tête en ce moment mais elle priait pour qu'il puisse se calmer de lui-même.
Trisha se tuait à essayer de lui parler, mais rien n'y faisait, par moment, il semblait regarder quelque chose d'invisible, et l'instant d'après, Vaughn eut un mouvement de recul, faisant reculer par la même occasion Trisha qui glissa pour finir sur le dos. S'en prenant alors à une vitre de voiture dans sa panique, Vaughn était comme incontrôlable. Trisha lâcha un cri de surprise, elle qui était toujours sur les fesses sur le sol. Elle se redressa alors rapidement, observant autour d'eux, les bruits devraient rapidement alerter les personnes habitants dans le petit quartier. Ses yeux se posèrent alors sur Vaughn, il était trop tard pour lui permettre d'apaiser sa transformation. Une larme coula le long de sa joue, ses lèvres crispées, tout son corps tendu, Trisha l'observait avec peine et frayeur.

« Je t'en prie, calmes-toi ! Vaughn ! » s'écrit-elle avant d'étouffer sa voix.

Ils avaient déjà fais trop de bruit. Elle devait se la jouer fine, personne ne devait les voir, ni personne ne devait perturber plus Vaughn. Trisha tremblait de plus belle alors que le stress la gagnait toujours plus. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait impuissante, incapable d'apaiser celui qu'elle aimait. Que lui arrivait-il bordel de dieu ?!

« N'aies pas peur, je suis là et je resterai là avec toi jusqu'à ce que tu te calmes. »

Trisha avait énormément de mal à rester calme, en même temps, la journée avait été longue, elle se sentait fatiguée et là, la scène était d'une angoisse immense pour elle.

« J'ignore si tu m'entends mais je suis là ! Libères-toi, laisses toi aller, détends-toi, respires ! Je sais à quel point ça peut être douloureux mais plus tu paniques, plus ça va être douloureux et éprouvant. »

Trisha observa autour d'eux, il lui fallait trouver rapidement un endroit éloigné des regards plutôt que la rue dans laquelle ils se trouvaient. Elle jetait des regards autour, tout en s'assurant que personne ne se trouvait sur les lieux. L'Alpha finit par chercher Vaughn, savoir où il en était dans sa transformation. Elle se recula à nouveau et se retrouva donc derrière Vaughn, il fallait qu'elle tente de le faire bouger de position assez rapidement, quitte à aller à l'arrière du bâtiment, là normalement il pourrait librement se montrer, ce n'était pas éclairé et à l'abri des regards.

« Il va falloir bouger, pour nous mettre dans un coin tranquille, d'accord ? Il n'y aura que toi et moi... »

Trisha ignorait toujours s'il pouvait l'entendre, mais elle espérait au fond qu'il puisse l'entendre, se calmer ou au moins qu'ils puissent ne pas attirer les regards ou pire encore. Il ne manquerait plus que ça. Trisha avait de plus en plus de mal à se calmer mais elle cherchait du réconfort, dans des moments heureux, joyeux, permettant de la calmer, de l'apaiser... Mais cela ne marchait pas très bien. Tentant de faire légèrement reculer son petit-ami, elle fit un pas en avant. L'arrière du bâtiment n'était pas très loin non plus, mais le plus tôt sera le mieux.

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Vaughn Montagné

Trisha la lumière dans la nuit

Un instant de lucidité, ma main a travers la vitre d'une voiture dont l’alarme commençait à hurler, je sentais des morceaux de verre plantés sur mes phalanges, retirant délicatement ma main de cet endroit je la garde contractée afin de ne pas faire bouger les morceaux de verre et de faire plus de dégâts. Le souffle court et la tête en feu je n'arrivais plus à réfléchir. Je restais donc planté comme un piquet devant la portière de voiture et j'entendis une nouvelle fois une voix. Me retournant vers la source, je sentis mon cœur se serrer, me faisant recroqueviller sur moi-même tellement la douleur était intense irradiant jusque dans mon dos, mes os commençant à bouger afin de laisser place à ma forme lupine.

Comme par réflexe alors que j'étais en boule j'ouvris les yeux devant moi. Voyant de nouveau le loup avec un air mauvais, s'approchant doucement, les crocs prêt a me déchiqueter, sur ses appuis prêt a me bondir dessus. J'eus le temps de cligner des yeux que tout disparut, plus de douleur, plus de vision trouble, mais John avec ses deux bras et son uniforme militaire était debout en face de moi, me tendant une main pour me relever.

Je regarde partout autour de moi, je n'étais plus dans une ruelle sombre, j'étais de retour en Iran, lors de cette fameuse mission fiasco. Entendant le feu ennemi nous bombarder John m'hurle de me replier pendant qu'il ferait feu pour me couvrir. Mais comme à l'époque au moment où je me relève et que lui commence à tirer, une balle de calibre 50 tirer par un sniper au loin vint lui arracher tout son avant-bras gauche. Comme à ce moment je reçu des bouts de chair en plein visage, me recouvrant entièrement du sang de mon meilleur ami. Je reste quelques secondes impassibles avant de me relever et de faire face au tireur, mais de nouveau l'obscurité et le silence.

Hurlant de rage, je sens la douleur prendre possession de mon corps petit à petit. Je titube alors sur la droite me retrouvant adosser à quelque chose, dans la surprise j'attrape alors ce à quoi j'étais adosser avant de venir exploser mon poing contre une portière de voiture. Grognant dans ma barbe de douleur je retire alors ma main complètement coincer dans la taule et bien évidement je me rends compte que c'était celle avec les morceaux de verres. J'entends alors un petit cri effrayé, je tourne mon visage pour voir celui de Trisha complétement paniqué, je tente alors de lui dire :

- Qu'est ce qui ce passe ?

Mais tout ce qui sort son des grognements d'animaux, la douleur reprend de plus belles, ce sont maintenant des hurlements que je contiens, le loup prend le contrôle. Je ne sens plus rien, tout ce que je vois c'est cette mine affligée que Trisha me fait. Prit dans la douleur je ne savais pas quoi faire, luttant de toute mes forces afin de me relever une énième fois, je commence à forcer une respiration régulière. Me relevant avec peine, je m'approche de la belle brune tentant de sourire mais je ne devais pas ressembler à grand-chose tellement mon visage devait être déformé par la douleur. J'enlace alors la femme que j'aime et sens mes muscles se détendre.

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Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Trisha venait de voir que Vaughn s'était blessé à la main en s'en prenant à la voiture qui n'avait rien demandé... Mais parfois... la violence de la transformation peut faire des dégâts et Vaughn ne semblait rien contrôler, voir même on dirait... qu'il délirait. Trisha l'observait dans ses moindres faits et gestes. Restant à distance raisonnable, elle gardait un œil sur lui, ne voulant pas user de la force pour le contraindre, elle voulait en profiter pour lui montrer qu'il pouvait gérer ça, qu'il n'avait pas besoin qu'on lui oblige à faire une chose. Il devait le gérer seul. Trisha avait beau parler, il ne semblait rien écouter, et on dirait que les choses empiraient. Vaughn était complètement paniqué et ça se voyait, la transformation était douloureuse pour lui en plus de ça.

Trisha aussi était paniquée, du moins, elle avait peur. Elle ne voulait absolument pas qu'il se blesse ni qu'il blesse quelqu'un. Elle longeait alors tout doucement la rue, pour le garder à distance tout en restant à portée si le besoin se faisait ressentir. A chaque grognement et hurlement qu'il poussait, elle sentait son stress augmenter encore plus et son corps entier tremblait de plus belle. Mais elle tenait bon. Elle le devait.

Un nouveau sursaut la fit tirer de ses pensées en voyant Vaughn frapper du poing la portière de la pauvre voiture sacrément amochée. Trisha regardait de partout, afin de s'assurer que personne ne soit présent, sinon ça allait être vraiment très compliqué. Poussant alors un cri de frayeur, Trisha s'adossa contre un lampadaire non loin, elle sentait ses jambes trembler encore plus. Elle aimerait tant aller le voir, directement mais qui sait ce qu'il pourrait faire... ? Il n'était plus vraiment lui-même.

« Tout va bien, Vaughn ! Tout va bien se passer ! »

Vaughn était de plus en plus instable et Trisha voyait très rarement ce genre de réaction très délicate à gérer. Là, elle devait également penser à elle, s'assurer qu'elle ne risque rien mais bordel. C'était son petit-ami, celui qu'elle aimait plus que tout au monde, elle ne pouvait pas le laisser comme ça...
Avec son courage sortant d'on ne sait où, elle se plaça non loin de lui, ayant marché lentement avant de le laisser s'approcher d'elle. Ne cessant de le regarder dans les yeux alors qu'il était complètement déformé de partout, que ce soit au niveau du visage et du corps. Trisha tenait bon alors que l'angoisse était à son apogée dans son esprit. Un instant, elle recula, avant de finalement le laisser s'approcher d'elle. La louve se tenait prête à intervenir si c'était nécessaire mais elle priait bien fort de ne pas devoir se confronter à lui.

Fermant un instant les yeux, l'instant d'après, Trisha se retrouva enlacée par Vaughn qui semblait encore beaucoup trop instable. Elle tremblait de tout son corps et elle n'osait bouger. Trisha tentait de respirer normalement mais c'était difficile... Son souffle était complètement désordonné. Elle posa alors une main dans le dos de Vaughn, ouvrant les yeux pour tenter de capter son regard.

« C'est... bien Vaughn. Tu... dois continuer à te détendre... »

Et pourtant, la transformation était sûrement presque achevée, mais Trisha restait là, inconsciente mais là, elle pouvait sentir Vaughn contre elle. C'était quelque chose de rassurant s'il pouvait au moins se calmer comme ça, avec douceur.

« Je suis là, je compte pas te laisser mon cœur, je suis là... avec toi. » murmure-t-elle en tentant de le caresser avec beaucoup de délicatesse alors que sa main venait chercher ses cheveux pour les caresser.

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Vaughn terreur des portières de voiture

Trisha qui devrait appeler la police ou son assurance

Je sentais Trisha dans mon étreinte, c'est tout ce que je pouvais sentir, sa chaleur. Perdu dans mes souvenirs et dans mes illusions mon étreinte était peut-être un peu serrée mais j'avais besoin d'elle. Sa voix vint apaiser mes tensions, je sentais, mes muscles encore tremblants, mon visage encore contracturé par la douleur. L'acouphène commençait seulement a partir alors que la douce voix de Trisha venait telles des caresses soulager mon âme en peine.

Au bout de quelques dizaines de secondes comme ça, ne disant rien sentant juste ma respiration se calmer petit à petit. Reprenant mon calme, je sens mes jambes perdre toute force, je relâche Trisha afin de ne pas l'emmener dans ma chute. Tombant sur mes genoux, je n'avais plus de force, je lève mon regard afin de trouver le sien. Je la vois bien encore pétrifié de peur et je lui dis les larmes au bord des yeux :

- Je suis désolé Trisha, je n'aurais jamais du venir ici. Ce qui traduit une en langage audible pour Trisha donne. Jsaidepolainpo Trisha efbeupfnen ici.

J'entendis bien alors que mes paroles n’avaient aucun sens et je sentais bien que l'angoisse reprenait possession de mon corps, sa main froide enserrant mon cœur, provoquant encore un rictus de douleur sur mon visage avant que les mots suivants s'échappent de ma bouche :

- B..Be..Besoin ... T..oi ... C... Ca..Calin.

Je ne pouvais plus retenir mes larmes qui coulaient toutes seules sur mes joues, j'avais besoin d'elle, elle était désormais le seul mur entre moi et les peurs qui me hantaient.

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Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Avec douceur, Trisha continuait de serrer Vaughn contre elle tout en essuyant rapidement les quelques larmes d'angoisse qui coulaient de ses yeux à l'aide de son pouce. Son visage était crispé par le stress, elle ressentait quelque chose d'intense, et il faut dire que la situation ne prêtait pas forcément à se sentir bien. Mais voyant que Vaughn se calmait petit à petit, Trisha gardait espoir, le gardant contre elle, comme si elle cherchait à le protéger de quelque chose, de quelqu'un, comme si elle encourait tous les risques pour lui. Elle étouffait un peu car lui également la serrait fort contre elle, cherchant un peu plus à respirer. Ce serait franchement pas le moment de se sentir mal...

Les jambes de Vaughn le lâche, se détachant de Trisha, il finit genoux à terre. La louve grogna légèrement, contrariée de voir qu'il éprouvait beaucoup de mal, elle voulait tant l'aider, mais si elle choisissait toujours la voie de la facilité, il n'apprendrait jamais à se calmer. Se mettant à son tour à genoux, Trisha le fixa les yeux, n'y voyant que la peur, les larmes coulant sur les joues de son petit-ami. Il était affreusement souffrant... Trisha prit une grande inspiration, ne comprenant pas grand chose à ce qu'il venait de dire, elle prit le visage de Vaughn entre ses mains, le forçant à la regarder dans les yeux.

« Ça va aller... Je suis là pour toi... »

Elle relâcha alors le visage de Vaughn lorsqu'il était à nouveau proie à des contractions, elle avait plus ou moins comprit ce qu'il voulait dire. Trisha n'attendit pas plus et toujours à genoux, elle vient le serrer contre elle avec délicatesse mais fermeté.

« Vaughn.... N'essaies pas de lutter de trop, plus tu luttes plus tu vas souffrir. Je t'aime, quoi qu'il advienne, je t'aime tu le sais hein ? Alors... détends-toi, d'accord ? »

Trisha tentait de le récupérer, de le faire revenir à lui, elle serra davantage les vêtements de Vaughn, pour bien lui faire comprendre qu'elle était là. Commençant à avoir mal à ses genoux contre le goudron, elle s'accroupit mais restant toujours près de lui en train de le serrer contre elle, le balançant de droite à gauche très doucement, murmurant des "Shhhht" de temps à autre. Trisha reprit connaissance du risque alors qu'ils étaient au beau milieu d'une rue qui est entourée d'immeubles. Regardant de temps à autre autour, elle guettait le moindre mouvement de personne qui pouvaient les voir. Il faisait nuit mais les éclairages les rendaient visibles.

« On... ne doit pas rester là... Mais je vais continuer de te protéger, de te serrer contre moi, d'accord ? »

En le serrant contre elle, Trisha pouvait sentir le corps très tendu de Vaughn contre le sien, il luttait toujours avec force pour ne pas laisser dominer son loup en lui qui n'attendait qu'une chose : surgir. La jeune femme tentait de faire de son mieux pour l'apaiser, elle parlait peut-être dans le vide, mais elle savait que parfois la voix, les mots, pouvaient aider à ne pas se focaliser sur les douleurs et les contractions du corps changeant. Elle revoit Lucian lui raconter des choses, tout en lui disant quoi faire pour calmer ses douleurs, Trisha faisait plus ou moins la même chose avec Vaughn, il ne fallait pas qu'il reste bloqué sur les douleurs, malgré que c'était quelque chose de très douloureux et impressionnant.
C'est donc avec délicatesse que Trisha tenait Vaughn contre elle tout en se relevant, juste à peine, avait-il encore assez de forces pour se tenir debout...

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Vaughn en PLS mentale

Trisha calineuse olympique

La présence de Trisha était un don du ciel, alors que je revenais de plus en plus à la réalité j'entendais de mieux en mieux sa voix, ses caresses étaient de plus en plus douces et son étreinte rassurante. Je sentais son affection qui me ramenait d'entre les morts, mais les douleurs étaient toujours présente, mon visage dans le creux de son épaule, je me laissais aller, les bras complètement pendant le long de mon corps je n'avais plus la force de rien.

Fermant les yeux je ne pouvais qu'apprécier la douceur et la profonde gentillesse dont faisait preuve Trisha. Je vous jure, un mec de 35 ans qui va chouiner dans les jupes d'une femme de 20 ans, street crédibilité 0. Je sentais toute énergie me fuir tandis que je luttais contre la transformation, les bruits d'os et de déformation s'estompent petit à petit. Ma respiration redevient doucement sur un rythme lent et calme.

La brune de ma vie, me dit alors doucement qu'on devait bouger et l'alarme retentissante de la voiture me donna alors un indice sur le fait qu'on devait bouger et vite. J'ouvre les yeux et je revois le loup, assis devant moi, calme et serein. Ses yeux d'un jaune perçant me fixaient droit dans les yeux, il n'avait plus l'air menaçant mais j'étais sur mes gardes. Trisha commence à se lever, je la suis ne quittant pas la bête du regard. Mes bras alors viennent entourer doucement la louve afin de mettre fin à cette accolade, je n'étais clairement pas frais mais je pouvais marcher jusqu'à son appartement.

Le loup ne bougeait pas tendit que je marchais avec difficulté au côté de mon Alpha. Je le fixais du regard, m'éloignant petit à petit il semblait s'effacer et mon angoisse partir retirant doucement l'enclume qui était sur ma poitrine depuis trop longtemps. On finit par atteindre l'appartement de Trisha, elle m'accompagne jusqu'au canapé dans lequel je finis par m'asseoir lourdement comme vidé de toute mon énergie. Je voulais parler, mais ma bouche était encore trop contracturée pour que le moindre son puisse en sortir.

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Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Dans les bras de Trisha, Vaughn se calmait petit à petit et c'était plutôt bon signe pour la louve qui n'arrêtait pas de lui parler, de le caresser avec délicatesse. Dans des moments de faiblesse, ils devaient évidemment se soutenir du mieux qu'ils pouvaient et Trisha était consciente que cela pouvait être réellement une épreuve, pour n'importe qui. Restant donc là pendant quelques secondes, voir minutes. Elle le lui laissait le temps de reprendre tout doucement son souffle et se calmer petit à petit. C'était primordial, mais le temps pressait aussi, la voiture d'à côté n'arrêtait pas de sonner et l'alarme rendait folle Trisha. Et les voisins n'allaient pas tarder à être vraiment alertés.

La jeune femme tenta alors de se redresser très doucement avec Vaughn dans ses bras. L'accompagnant dans le mouvement, elle le laissait décider de la vitesse à laquelle ils bougeaient. S'adaptant à lui, Trisha le tenait toujours contre elle pour ne pas qu'il retombe à nouveau. La louve commença alors à marcher lentement pour atteindre les escaliers. Là, elle redoubla d'efforts afin qu'ils ne tombent pas tous les deux. Une fois dans son appartement, Trisha laissa Vaughn s'asseoir sur le canapé. Elle prit la décision de l'allonger et partir rapidement chercher un plaid qu'elle déposa à ses pieds avant de chercher un bon verre d'eau qu'elle posa sur la petite table basse avant de revenir près de Vaughn. Elle chercha son visage pour le lui caresser.

« Maintenant tu peux te relaxer, on est chez moi. »

Trisha était donc accroupie devant Vaughn, l'observant avec bienveillance, ses gestes étaient très délicats et doux. Elle lui caressait lentement le visage, avec un petit sourire qui se voulait rassurant. Ils avaient sûrement échappé à une situation des plus délicates.

« Reposes-toi maintenant et tu pourras me parler de ce qu'il t'est arrivé pour t'être retrouvé ainsi... Je reviens tout de suite. »

Laissant un instant Vaughn seul, Trisha s'était éclipsée pour retirer ses chaussures, sa veste et attacher ses cheveux pour respirer un peu plus. Elle souffla quelques secondes avant de revenir dans la pièce principale où se trouvait son homme sur le canapé. La louve l'observait avec attention avant d'aller fermer les volets des différentes pièces afin qu'ils puissent avoir une parfaite intimité, au loin, les propriétaires de la voiture cassée regardaient les dégâts. Trisha ferma les yeux un instant avant de se retourner vers Vaughn et se retrouver face à lui en s'approchant tout doucement.

« On est partis à temps, en tout cas. »

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Vaughn faisant le lamasticot

Trisha éleveuse de lamasticot

Je m'allonge alors suivant les instructions de la propriétaire, enlevant rapidement mes chaussures pour ne pas salir. Je la vois ensuite partir, me chercher de l'eau et une couverture, je devais vraiment faire pitié a voir.

Mes paupières étaient lourdes, je luttais désormais contre le sommeil j'avais besoin de la présence de Trisha mais elle semblait ailleurs. Est-ce que je lui avais fait peur ? Est ce qu'elle me déteste maintenant ? Je ne sais pas, est ce que je lui ai fait du mal ? Tout ce que je voulais maintenant c'était la voir lui poser tant de question, rien au monde ne pouvait décrire mon nouvel état de panique, si j'avais fait du mal à la belle brune je ne sais pas comment j'aurais réagi, mal certainement. Mais je la vois revenir, me caressant tendrement la joue en me disant des mots doux que je ne comprenais pas encore totalement, alors que je veux mettre ma main sur la sienne, une douleur me rappel à l'ordre. Je regarde alors ma main, voyant les bouts de verre plantés dedans.

Je grogne alors pour me relever dans un mouvement désordonné, je fais un geste à Trisha pour lui dire que tout va bien. Je m'assois un instant, attrapant ma tête de ma main valide, je prends une grande respiration avant de me relever. La brune vient alors m'épauler jusque-là salle de bain. Je m'installe alors sur la chaise non loin du lavabo, je ne sais pas pourquoi elle a une chaise dans sa salle de bain mais bon dieu qu'elle est salvatrice.

Je la regarde alors prendre tout ce qu'il faut pour ma main. Elle revient alors vers moi et j'attrape doucement sa main avant de la tirer vers moi, je l'embrasse rapidement avant de lui dire doucement :

- Merci ... Je t'aime ...

Je l'embrasse de nouveau avec un peu plus de fougue, cherchant sa langue avec la mienne, non pas dans un but coquin mais pour sentir plus d'elle avec moi. Je sais qu'elle n'aime pas trop le sang donc je lui fais signe de sortir avec un petit sourire. Une fois seul je commence à enlever les morceaux de verre avec une pince à épiler puis je me fais un pansement. Bon dieu que j'ai mal.

Je ressors alors de la salle de bain, Trisha se jetant sur moi dès ma sortie. Je l'amène alors doucement vers son lit avant de nous allonger tous les deux. Je caresse doucement sa joue avant de venir la serrer contre moi.

(C) RISING OF TWILIGHT

Les pires cicatrices sont celles que l'on ne voit pas

Trisha s'activait pour offrir quelque chose de réconfortant que Vaughn, après ce qu'il venait de vivre il ne devait certainement pas être très en forme. Alors qu'elle était revenue auprès de lui, le voir approcher sa main ensanglanté près de la sienne rappela à l'ordre la louve qu'il s'était sacrément fait mal. Trisha se redressa doucement, voyant Vaughn le faire à son tour, elle posa ses mains sur ses épaules pour le tenir assit sur le canapé. Se relever trop vite n'était pas non plus la meilleure chose à faire. Lui laissant le temps de se relever, Trisha l'accompagna lorsqu'il se leva complètement, le regardant un instant, cherchant à savoir si ça allait bien ou pas. Lentement, elle le dirigea vers la salle de bain afin qu'il puisse elle ou lui, s'occuper de retirer ses éclats de verre dans sa peau qui n'était pas jolie jolie à voir. Trisha craignait un peu la vue, c'est pourquoi elle ne s'attarda pas trop à la regarder.

Trisha tira la chaise vers le lavabo et Vaughn s'y assit dessus. Partant à la recherche de quoi soigner la main de son petit-ami, elle fouillait ses placards pour trouver tout ce qu'il lui fallait. Une fois le tout rassemblé, Trisha fut attirée par Vaughn pour l'embrasser, elle sourit, soulagée et de répondre au baiser, mêlant sa langue à la sienne pendant un petit instant avant de rompre le baiser pour lui répondre.

« De rien... je t'aime aussi. Je vais te laisser faire, j'ai un peu de mal... avec le sang. Mais si tu as besoin d'un truc, je suis à côté. »

S'éclipsant de la salle de bain, Trisha se faufila jusqu'à son sac à main qu'elle avait laissé sur la table et prit ses clés d'appartement pour aller fermer à clés, histoire d'être sûre que personne n'entre comme ça. Ignorant si Vaughn allait vouloir se reposer chez elle ce soir, Trisha le lui demanderait toute à l'heure.
Revenant alors à la salle de bain, Vaughn en sortit et elle se jeta dans ses bras pour le serrer contre elle. Elle avait si peur...

Accompagnée jusqu'à son lit, Trisha tomba dedans avant de pousser un long soupir, c'était... si agréable. Elle se tourna alors rapidement vers Vaughn et prit son bras pour qu'elle puisse voir qu'il s'est occupé de sa plaie et des éclats de verre.

« Ta main... ça va ? Tu n'as pas trop mal... ? »

Trisha lui adressa un sourire amoureux avant de lui caresser à son tour la joue. Elle prit une grande inspiration avant de venir lui voler un baiser, elle voulait s'assurer qu'il était revenu à lui, qu'il allait mieux...

« Je suis désolée de t'avoir fait subir... toutes ces souffrances, mais je... je voulais te montrer que tu pouvais te contrôler, de toi-même, sans que j'ai a user de ma capacité. » dit-elle avec un air complètement innocent et bienveillant, même si elle regrettait amèrement de l'avoir laissé en proie a ce moment des plus désagréable.

« Tu as... perdu le contrôle... C'est pas grave, tu as réussi à te calmer, tu vois. »

Trisha lui parlait avec grande délicatesse, là n'était pas le but de lui faire revivre ce qu'il venait de vivre, mais au contraire, tenter de comprendre ce qu'il lui a prit pour devenir aussi incontrôlable. Elle frissonna rien de revisionner la vue effrayante que de voir son petit-ami complètement hors de contrôle, souffrant.

« Si tu veux en parler, tu peux. Tu sais bien que je t'écouterai et je t'aiderai au besoin. »

FICHE ET CODES PAR YAVANNA

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