[-18] La clef du succès. [Trisha & Vaughn]

Bon, journée de travail terminée, j'ai aussi grâce à l'aide de John à finir la surprise de Trisha dans les temps. Je cours alors chez moi prendre une douche et me faire beau pour ce soir puis finalement me mettre un peu de parfum et enfiler une tenue présentable. J'attrape un jean noir un peu moulant, un T-shirt blanc lui aussi moulant (bien évidemment) et une veste Jordan rouge. Il ne fait pas chaud mais ça sera suffisant, j'attrape mes papiers, un foulard et les clefs de voiture.

Je commence à conduire vers l'appartement de Trisha, je sais qu'elle était en famille cette après-midi, mais on devait s'approcher des 22h elle serait sûrement rentré à cette heure-ci. J'arrive en bas de la barre d'immeuble où elle vit au 3ème étage, sans ascenseur bien évidemment. Je vois de la lumière à sa fenêtre, elle est chez elle. Je souris en coin quand je prends mon téléphone pour l'appeler. Elle décroche :

- Tu devrais regarder la ta fenêtre.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre que je raccroche, au bout de quelques seconde je vois sa petite bouille passer la tête en dehors. Je fais alors un grand geste pour qu'elle m'aperçoive. Une fois que j'ai sa pleine attention, je lui dis :

- Descends ! J'ai un petit quelque chose pour toi !

Je n'entends pas sa réponse mais je la vois fermer sa fenêtre. J'espère qu'elle ne m'a pas dit d'aller me faire foutre. Il est peut-être vrai que j'ai refusé son invitation à son repas, mais je devais travailler. Quelques minutes après je vois les lumières des escaliers s'allumer. Peut-être ? Je reste un temps dans l'inconnu jusqu’à ce que je la voie descendre. Sublime, comme à son habitude, je l’accueille avec un large sourire et une accolade avant de lui souhaiter son anniversaire.

Elle me demande alors qu'elle est la surprise, mon plan entre en action. un sourire malin sur le visage je lui montre le foulard. Je vois bien sa surprise, je continue alors :

- Tu me fais confiance non ? Ta surprise est pas ici, mais j'aimerais que tu la vois qu'au dernier moment. Je lui tends le foulard et je reprends. Tu veux le mettre toute seule ou je te le mets ?

Elle me répond qu'elle souhaite que je lui mette le foulard sur les yeux, je souris légèrement, j'attrape sa main et l'invite à rentrer dans la voiture. Une fois bien installé je lui place le foulard sur les yeux et m'assure qu'elle ne voit plus rien, mais aussi que ça ne soit pas trop serrer. Puis je mets la musique, je sais qu'elle adore Beliver de Imagine Dragon donc j'avais préparé le coup, je monte le son assez fort pour qu'elle n'ait pas d'indice sonore.

Je me dirige alors vers l'endroit où est installé la surprise. Ce n'est pas loin à peine 5 minutes. Une fois à destination je coupe le contact et je lui demande d'enlever sa ceinture. Pendant qu'elle effectue ça je sors et fais le tour de la voiture afin de l'aider à sortir. Et bien sûr elle trébuche (comme de par hasard) et finit dans mes bras. On rigole un peu et je me colle délicatement derrière elle la guidant devant la surprise.

Une fois non loin de cette dernière, je m'arrête et attrape dans ma poche un petit objet que je lui mets dans la main avant de l'embrasser sur la joue. Je lui susurre au creux de l'oreille :

- Joyeux anniversaire Trisha.

Puis j'enlève le foulard et me recule un peu. On était sur un parking de magasin (désert à cette heure bien évidemment) et devant elle une 206 grise, la voiture des parents de John. Se faisant vieux ils cherchaient à la vendre, elle était un peu vieille, avec des kilomètres au compteur et avait besoin d'un petit peu d'attention. Avec John nous avions passé des heures afin qu'elle puisse passer le contrôle technique, j'avais déjà géré tous les papiers et le paiement elle n'avait qu'a les envoyer afin de rendre ça officiel.

Elle semblait réceptive et n'avait pas poser beaucoup de problème pour venir moi qui pensait que je devrais négocier pendant des heures. Elle était comme une gosse attendant son cadeau d'anniversaire et je pouvais la comprendre.

Mes yeux ne pouvaient quitter les siens, son regard si profond et tellement expressif me rendait complètement fou d'elle. Et sa tenue ... Sa tenue, que celui qui ne serait pas admiratif devant ses courbes de rêves me jette la première pierre et même la deuxième.

Lorsqu'elle vit sa surprise, je ne pu retenir un petit rire amusé de la voir réagir comme une enfant de 8 ans, après je suis d'accord ça reste un bon cadeau. Ce n’était pas non plus une voiture neuve, elle avait du vécu mais comme première voiture c'était déjà bien. Quand ses lèvres vinrent presque rencontre les miennes, mon esprit s'éclaircit. Il était temps de mettre fin à ce petit jeu et de voir si elle aussi ressentait cette irrésistible attirance.

Alors qu'elle découvrait la surprise dans la surprise, elle vint lui faire une nouvelle accolade. Luttant contre moi-même pour résister à l'envie de l'embrasser, Je rigole légèrement à l'évocation de mon petit méfait. Il est vrai que j'étais bien occupé dernièrement entre le boulot, le bar et la voiture. La burocratie ce n’est vraiment pas mon truc.

- Il se peut effectivement que ça m'ai pris un peu de temps dernièrement. Mais bon le jeu en vaut la chandelle quand je vois ton sourire.

Elle leva la tête vers moi, le coup de grâce dans ma futile résistance. Encerclent doucement la louve dans mes bras, je me rapproche d'elle jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Ce contact de ses lèvres sur les siennes me provoqua des frissons de plaisir parcourant mon être tout entier, voyant qu'elle ne résistait pas et même qu'elle répondait à mon baiser je pris les devants.

Nos langues commençant une danse endiablée, se rencontrant puis se quittant pour mieux se retrouver. Je n'arrivais pas à me défaire de son étreinte charnelle, emporté dans l'ardeur du moment je la plaquai contre la voiture, mes mains dessinant des formes aléatoires dans son dos de manière chaotique à l'image de mes pensées à ce moment. Nos bouches à ne se quittaient que pour laisser un mince filet d'air passer, la passion du moment nous faisant presque oublier de respirer.

Lorsque ce baiser prit fin, je passai ma main dans ses cheveux et planta mon regard dans le sien disant ses mots avec une voix claire et déterminée., le temps de la vérité était venue :

- Je t'aime Trisha, je t'aime comme un fou. Je me fous de ce que peuve en penser les autres, il n'y a que toi qui compte, tu es la seule à mes yeux, alors oublions pour un soir la meute et tout le reste. Profitons juste de l'instant.

N'attendant pas sa réponse je commence à couvrir son cou de baiser. Le désir était plus fort que la raison et au vu de ses petits soupirs je ne pense pas être le seul à aimer la situation.