Le courant passe bien entre nous [Elric & LsD]

Pour trouver un voleur rien de plus simple, chercher un endroit abandonné et qui a l'air peu fréquenté pas trop loin des transports en commun mais quand même excentrée. Mettez-vous en embuscade pendant un jour ou deux et le tour est joué. Même procédé, des résultats toujours aussi probants. J'avais repéré la maison de cet idiot qui avait signé un contrat avec un démon pour je ne sais même plus qu'elle raison, coup de chance pour lui, ce démon est mort et le contrat le liant a lui par la même occasion. Mon patron avait décelé un potentiel chez lui afin qu'il nous serve de voleur, ce n'était pas une mauvaise idée, je commençais à en avoir marre d'être le seul larbin.

J'avais entendu qu'il soit parti de chez lui pour m'introduire dans son domicile qui bien évidement laisser à désirer niveau hygiène. Forçant grossièrement la serrure pour qu'il pense à un vol, ironique au vu de sa situation vous me direz, je m'installe alors confortablement dans son canapé et lit mon livre en attendant son retour.

Entendant le bruit de sa moto non loin, je range alors mon livre et sort mon pistolet à décharge électrique. Je le pointe vers la porte d'entrée et lorsque je vois le jeune homme je me contente de lui faire un signe de la main de dire :

- Bonjour Elric.

Avant de lui envoyer une bonne décharge qui le fait tomber inconscient. M'assurant qu'il soit bien hors combat avec précaution, je lui passe alors les menottes. Je prends le temps de le fouiller minutieusement afin de lui enlever toute arme potentielle, je lui enlève sa ceinture et ses chaussures puis chausettes afin de fouiller toutes les chaussettes possibles et non je n’irais pas fouiller dans son slip. Une fois ça fait je l'installe confortablement sur une de ses chaises puis j'attache ses deux jambes aux deux pieds pour finalement le saucissonner afin qu'il ne puis définitivement pas bouger d'un poil. Une fois mon oeuvre fait, je m'assure que rien ne bouge et prends une tasse, la remplie d'eau, m'installe devant lui et lui jette au visage pour le réveiller. Une fois qu'il est bien réveillé et qu'il me pose les questions habituelles du genre "qui êtes-vous", "qu'est-ce que vous me voulez" et j'en passe. Je finis par lui mettre une grande gifle en travers de sa tronche de mexicain et lui réponds :

- Quand on s'adresse à une grande personne, on la vouvoie Monsieur Dundregann. Maintenant si vous vous taisez peut-être que je pourrais répondre a vos questions.

Je sors alors mon flingue afin de le pointer sur lui et en profite pour tirer une tronche de mec pas vraiment patient.

J’ai plus de tv, plus de thune, plus de coloc toujours pas de taff, pas d’indices pour Declan ni de souvenir du 1er de l’an, mais toujours un agent de probation con comme la lune. C’est moi ou c’est la mega lose ? Je suis hs, devinez d’où je viens ? Bah oui de mes 48 h mensuels de garde a vue. J’ai qu’une hate, prendre une douche et me changer. Une fois de plus je me suis énervé parce que maintenant, il pense que j’ai enlevé et tuer sao. Avant ils me croyait pas que j’avais une nana a la maison et voila que je suis devenu un serial killer. Du coup, forcement, ca m’a agacé, je lui ai dit un peu a ma façon. Comme il est pas fin, ca c’est ENCORE fini avec un coup de taser dans le fion. Je vous la fait courte comme la bite d’un barman, je me suis pissé dessus et là, maintenant, de suite, je suis d’humeur de chien.

C’est p’etre pour ca que je fais même pas gaffe que la porte est mal fermée. Qui irait volé dans une maison d’un quartier aussi moisi sans tv ? Puis, avouons le, dans le bordel, je verrais meme pas s’il manquait un truc en dehors de la chambre de Dédé. Par contre le gros black sur le canap ou je vies, je finis par le voir. Mais avant que je lui demande ce que fou un des membres des jackson five dans ma piaule, devinez quoi ? C’est reparti pour un coup de taser !!!!!! Je vais finir par me faire greffer une prise électrique ey ouvrir une centrale a ce régime-là.

Re pipi, re vape… sauf que pas réveille en taule cette fois, mais chez moi devant le type qui se la joue MIB. Après je suis pas trop sur que je préfère ce running gag au 1er. Ouai ma tv me manque, ca s’entends quand j’écris ? Nooon je détonne vous pouvez pas m’entendre puisque vous me lisez !! Vous êtes trop couillons !! j’adore !!

Bon en attendant je suis quand même super attaché sur une de mes chaises branlantes et je trouve pas mon briquet ou n’importe quoi pour me la jouer façon charlie’s angel. Ouai si j’essaye de peter la chaise, pareil que Drew Barrymore, pas sur que le plancher tienne. Je reste silencieusement a mater le type avant de lui lancer un :

« Il veut quoi le rasta rocket ? »

J’avais un vieux psychopathe, alors je sais mieux que tout le monde que les pourquoi et pitié c’est le pire truc a dire avant de se faire dépecer.

« Quand on s'adresse à une grande personne, on la vouvoie Monsieur Dundregann. Maintenant si vous vous taisez peut-être que je pourrais répondre a vos questions. »

Quand il me braque je souries avec provocation. Il sait pas qui est mon vieux lui. Quitte a crever, croyez moi, le flingue, c’est pas le truc le plus dégueulasse.

« Bah j’attends le babouin. Je savais pas que tu savais parler ma langue. Toi vouloir dire quoi a moi ? »

Ok, la provoc très très très mauvais plan quand on est ligoté. Mais bon, hein, en zonzon, j’étais pas dans le groupe des cirages du coup, c’est comme les PD, les mexicains et pas mal de gens en faites, je les aime pas. Mais a par ca, je suis pas raciste.

A peine réveillé qu'il me casse déjà les tympans, ce petit con avec son air de ... Gros con. Rasta rocket, il me prend vraiment pour un rigolo, mais ce n’est pas vrai les gens dans cette ville sont tous suicidaire ou complètement abrutis ? Et le fait qu'il me traite de babouin ne m'aide pas à garder mon calme, mais mon boss le veut vivant donc on va éviter de trop l'abîmer avec ma force surnaturelle pas sûr que je fasse plus que lui briser quelques dents de son regard de lover de lycée. Posant alors sur la table son ancien contrat signé avec le démon, je l'avance doucement vers lui et lui met sous les yeux :

- Moi vouloir dire à face de pet, que toi être dans la merde jusqu'au cou. Ton ancienne coloc, la rouquine, oui elle. Elle t'a fait signé un contrat pour elle.

Voyant sa tête d'abruti qui ne comprend rien à rien, je lui mets le contrat juste sous ses yeux devant sa signature. Avant de reprendre :

- Pour te décrire ta situation avec des mots simples, vu ton cerveau de camé comprend pas les phrases trop compliqués. Toi devoir beaucoup argent à mon patron. Or on sait que tu n’as pas d'argent, donc on va modifier les termes du contrat. Tu vas dans plus ou moins longtemps, voler quelque chose pour nous.

Il ne semble pas trop réceptif et semble plus perdu dans ses pensées, attrapant le nouveau contrat et le mettant sur la table. Je finis par le regarder, souriant et mon poing finit par atterrir dans sa tronche de mexicain sans papier. Rien de bien méchant, mais il va avoir un beau coquard pendant quelques jours. Je reprends alors :

- Bon alors le mexicanos un peu attardé tu as suivi ?

Bon, bamboula il commence à me paumer grave. Déjà, il m’en fout pas une. Je sais pas pourquoi, ca me perturbe que mon charme de tête a gnons n’opère pas avec les têtes de con. J’avoue que ca me chiffonne moins que la suite. Alors que je suis en train de compter, comme je peux, dans ma tête combien de temps il va falloir à mon agent de probation pour venir chez moi trouver mon cadavre, ouai 48h – une semaine c’est pas simple comme calcul, l’autre, il me sort de la paperasse. Non mais ? T’es black et agent du fisc ? Putain, mais la le sort s’acharne sur toi bonhomme.

Je reste a le regarder en essayant de biter ce qu’il me chante. Qu’est ce que Sao vient foutre là-dedans ? Et puis, qu’est ce que j’en ai a foutre de ce contrat qui pu le faux a 200 mètres. En fait il m’a largué mais genre complétement. Je veux dire, d’où que je devrais du pognon a qui que ce soit moi ? Pis d’ailleurs c’est quoi cette embrouille de merde. J’ai pas le temps d’objecter que je me prend ma baffe que j’attendais plus. Bordel de feinte de merde, m’obliger à cogiter pour mieux me cogner !! Bon, du coup j’etais pas trop prêt mais au moins, c’est un langage que je comprends ça et ca me ramène sur terre illico.

« Alors déjà on va se calmer de suite le basané !! Je suis pas mexicain ! ensuite, mais je sais pas ce qui est le plus ridicule entre ta coupe de caniche ou ton délire. De une, j’ai rien signer, alors ton machin, tu peux le laisser ici, j’avais plus de pq, ca restera utile, et de deux, si tu cherche Sao, elle s’est barrée il y a des mois, pas de bol mon vieux. »

Est-ce cause de ce type que ma colloc s’est barrée comme une voleuse ? Ouai ok, elle en était une, mais bon, même pour une voleuse elle a rapidement pris ses clics et ses claques je trouve.

« Bon c’est quoi le programme des festivités ? Tu me tabasses, ca n’avance a rien, tu me butes et me largue dans la bayou après ? Ou tu repars voir ton boss pour lui dire qu’il va falloir trouver un autre gogo à piéger ? »

Ouai c’est pas comme si j’étais pressé, j’ai toujours pas trouvé comment retirer 72 heures, ou 78 heures, je sais plus, d’une semaine, mais je me doute que ca va pas être comme dans les films ou les types vont débarquer avant que ca tourne vraiment mal. En plus, pas sur que mon agent de probation ne l’aide pas a finir le taff. Mais bon, je fais comme avec mon vieux quand ca me tombait dessus, comme ça, je finissais plus vite par tourner de l’œil en espérant crever, ca durait moins longtemps.

Il commence à sérieusement me taper sur les nerfs ce petit gars. Je sais très bien que sa coloc s’est barrée sans plus de nouvelle que ça, elle a même planté mon patron et depuis il y a toute une ribambelle de mec encore moins recommandable que moi qui sont sur ses talons, mais il n'était pas obligé de le savoir. Je me contente alors de répondre :

- Tu n'as vraiment pas la lumière à tous les étages mon pauvre. Je sais que Sao, comme tu l'appelles, n'est plus ici depuis un moment et pour tout te dire je m'en contre fou. Ce qui m'intéresse ici c'est toi et ce bout de papier qui te relies à mon patron.

Il me parle alors d'un programme qui est plus que tentant, j'avais bien envie de le tabasser un moment mais on m'a demandé de ne pas trop l'abîmer physiquement parlant, donc on repassera pour le bayou et les crocodiles ou caïman je sais plus comment ils appellent les sacs à mains dans le coin. Je le regarde avec un air mauvais avant de reprendre :

- Cette maison, ce n'est pas la tienne et ça aussi je le sais. Un certain Declan, mort dans des circonstances tout à fait extravagante dira t'on. Si je te disais que mon patron pourrait te donner des infos sur ce type, tu serais plus enclin à nous aider ou tu vas continuer de faire ta tête de mexicain qui n'a pas eu son burritos ?

On verra s'il mord à l'hameçon ou non. S'il commence à douter, j'utiliserais un peu de mon pouvoir afin de lui faire entendre la voix de Declan venant de derrière la porte de sa chambre, histoire de remuer un peu le couteau dans la plaie, il entendra ce qu'il voudra d'un banal "venge-moi" au très symbolique "continu ta vie, ne te laisse pas ronger par la colère". Je ne suis pas dans son esprit mais il est simple de savoir quelle des phrases il va entendre.

Mais il est bouché ou quoi avec son papelard ? Pis c’est qui son patron à la fin ? Le FBI ? Le taré qui veut faire un mur chez les mangeurs de burritos, ou pire, l’association des administratifs banquiers assureurs de Louisiane !!!!  Bon, en vrai, je m’en branle quand même un peu, je suis pas trop sur d’avoir envie de faire du business avec un type qui envois une tronche de cirage dans ma baraque pour me donner un coup de jus et balancer des arguments de fonctionnaires.

Je m’apprête à lui sortir une phrase très inspirée et bien copié, sur sa mère et une consommation de biscuits que j’ai déjà entendu quelque part, aller savoir ou, quand il commence a me parler de truc que je comprends. Son patron aurait des infos sur la mort de Dédé ??? Il bluff ou pas ? Au moins il a réussi a piquer mon intérêt et ma grande question est « pourquoi il a pas commencé par là ».

« Ok, admettons que je sois intéressé. On va pas dire que la façon d’envoyer son troufion dans ma piaule me donne trop envie de faire confiance, alors si tu commençais pas me détacher et parler comme un mec intelligent qu’on voit si on sait trouvez un accord ? Et pas la peine de laisser ton torchon sorti, je sais très bien que je signerais jamais de contrats, même pour un abonnement au cable.»

Je suis trop un esprit libre pour ça.

« Bon ton boss il a quoi a me proposer pour voir si j’ai envie d’allonger les ronds ? »

Il semble que la tronche de tacos périmé se montre plus apte à l'écoute maintenant que j'ai parlé de son ancien tuteur si mes sources sont bonnes. Je ne sais pas qui est le type qui lui a fait la peau, mais tout ce qu'on m'a dit c'est qu'il travaille pour nous. J'ai qu'une envie en ce moment même c'est de lui dire même qu'on pourrait lui apporter sur un plateau d'argent mais il devrait se montrer utile dans un premier temps. Il me demande de le détacher, je rigole à plein poumon à cette demande et lui réponds :

- Tu me prends pour un débile le mexicain attardé ? T'es pas un enfant de chœur et je le sais. Disons que cette manière d'entrer en action est là pour être sur d'avoir ta pleine attention et pour m'éviter aussi quelques coups peu agréables. Donc tu restes assis comme le bon chihuahua que tu es et tu laisses parler les grandes personnes.

Je lui tapote légèrement la joue avant de reprendre :

- Bon le bamboula que je suis te disais. Mon patron peut te donner des infos sur le mec que tu cherches, en échange de tes services tu es plutôt doué pour dérober les choses qui ne t'appartiennent pas. Donc ce qu'on te propose, c'est qu'un jour on t'appelle pour que tu voles quelque chose pour nous, tu le fais et en échange on oublie ta dette. Il se peut même que tu gagnes quelque chose si tu te débrouilles bien.

S'il se débrouille bien, il y a moyen que le boss lui fasse signer un contrat plus important pouvant lui donner quelques pouvoirs. Mais il faudrait déjà qu'il réussisse et aussi qu'il arrête de jouer au con sinon je l'enterre dans le jardin en tant que "dommage collatérale".

Je ricane avec condescendance, enfin, comme un con quoi, quand il suggère que je pourrais lui faire suffisamment peur pour qu’il me laisse attacher. J’aime bien entendre ce genre de connerie. Ouai, je reconnais que je suis une petite brute, mais bon, après un séjour au poste et déjà bien éclaté par un premier coup de taser, je vous juste que j’aspire plus a une douche et du comatage qu’a une bonne empoignade.

Que je le prenne pour un débile ? bah non, je le prends juste pour ce qu’il est quoi, un negre au service de son boss. On est en Louisiane ici. Ouai alors pour ceux qui me lise et que ca choque, j’ai envie de leur dire, passez dans cet état pour comprendre a quel point je suis pas raciste : je lui parle. C’est déjà plus que pas mal de wasp moyen. Comment ca j’ai pas la gueule d’un Wasp moyen ? C’est parce que je suis sans réelle religion ue vous dites ça ?

Je me redresse comme je peux dans mon froc raide de puisse et dans mes liens de séance SM.

« Bon écoute gros malin, tu vois, t’aurais attendu que je prenne une douche pour frapper à ma porte et me causer gentil genre, mon patron veut ca et on va discuter du prix, tu m’aurais prouver que les babouins savaient se comporter comme des êtres humains et ça nous aurais éviter pas mal de perte de temps sans parler de cette impression négative si tu vois ce que je veux dire…. »

Le mec était dans la maison, je sais pas s’il a pris le temps de fouiller ou pas, avec le bordel qu’il y avait déjà, impossible a savoir. Par contre, une chose est sure : y’a rien a voler ici. Sao s’est déjà barrée avec la thune et la vieille TV de Dédé en me laissant dans une merde noire niveau fric. Pas de taff, les flics qui me pourrissent au cul, personne pour m’aider, disons que le premier boloss qui me propose de la thune je suis un peu obligé de bien y penser.

« Voila ce qu’on va faire, tu me dis ce que veux ton boss, je vois combien de thune et d’infos ca va lui couter et t’arrete avec tes conneries de dette. Je sais encore ce que je dois et a qui. »

Et je suis du genre a toujours honorer mes dettes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Si je vous promets 10 dollars ou de vous saigner, ca viendra, vous ne saurez pas quand, mais ca viendra.

« Ca te va ou tu dois aller demander à ton boss parce que t’es qu’un trou de balle ? »

Bon après avoir flatté l'égo de cet imbécile sur patte, il semble qu'il n'a toujours pas compris qu'il n'était pas en position pour négocier quoique ce soit, il n'avait que deux choix refuser et mourir ou accepter et mourir plus tard. L'écoutant déblatérer ses conneries, je souffle un peu épuiser de son QI négatif. Je range alors mon pistolet dans mon holster, je remets la sécurité de l'arme et du rangement avant de revenir vers sa tête de con. Ses insultes racistes aussi novatrices qu'intelligentes ont la particularité de me laisser de marbre, je ne les ai entendus que trop de fois pour qu'elles continuent à me faire quelque chose. Une fois qu'il a fini de parler, j'attrape alors son couteau qu'il avait planqué dans son slip, littéralement et le regarde :

- Je te propose quelque chose le tacos atteint de diarrhée verbale. Je te libère, je te rends ton couteau, tu essaies de me buter et si tu y arrives mon patron reconsidéreras un peu mieux ton dossier. Si tu n'y arrives pas tu fermes le claque merde qui te sers de bouche et tu fais bien sagement ce que mon boss attends de toi.

Après qu'il ait plus ou moins accepté l'offre, je lui libère le haut du corps avec un coup de couteau bien placé et pendant qu'il libère le reste, j'enlève ma veste, ma cravate, quelques boutons de ma chemise et remonte les manches. Me mettant en position afin d'attendre le jeune roquet, je me doute qu'un pauvre raté puisse vraiment faire quelque chose contre un ancien gars des forces spéciales. De plus par mon pacte et les services rendus, j'ai gagné une force surnaturelle, ainsi qu'une vitesse allant de pair afin de pouvoir tenir têtes aux créatures qu'il m'arrivait de chasser de temps à autres. Mais on ne sait jamais l'outsider peut toujours surprendre, mais ce n'est pas avec un seul coup de couteau qu'il me tuera, ça il peut en être certain.

Mais il me fait quoi le marsouin en pingouin, a moins que ça ne soit l’inverse, je sais plus. Lequel des deux est blanc et noir ? Bref, on s’en fout de ca je reste a le regarder comme un con quand ce taré me dit qu’il va me détacher pour que je le plante ? Mais il a fumé quoi bamboula ?

Je suis tellement a rien biter, pour changer, que je flippe même pas quand il me détache. En fait il est sérieux ce con ? Je me redresse pour me masser les poignets pendant qu’il se dessappe façon vieux film de boxe petit budget.

« Nan mais t’es sérieux mec ? Je sais pas d’où tu sors mais faut te calmer direct ? »

Je lui mon ma cheville, non pas façon pute a 4 sous de l’ancien temps ou c’était de la pornographie de montrer son mollet, mais plus façon mec en conditionnel qui a un bracelet électronique bien en vue.

« D’où que tu imagines que je vais te saigner, dans ma propre baraque en prime, alors que je suis déjà en conditionnel pour meurtre ?!! Alors tu sais quoi, tu vas voir ton boss, vous me dites ce que vous voulez et on discute pognon en passant par la case gros bras, malade mentale et électricité, maintenant si tu veux bien je rêve d’une douche et de fringues propres !»

Alors que le petit brun tente de "calmer" la situation, il monte un peu son pantalon afin de me montrer son bracelet de conditionnelle. Riant un peu, car je connaissais déjà sa condition, je le voyais bien un peu comme une catin de l'ancien temps qui montrait sa cheville pour aguicher le client. Il me reparle d'argent et de lui imposant sa vision des choses. Bon il est peut-être con mais on peut pas dire qu'il manque de confiance en soi ou même de tempérament le petit, dans d'autres circonstance je pense que je l'aurais bien apprécié. Après m'être fait craquer mes doigts pendant qu'il faisait aller sa langue, j'attrape le couteau pour venir le planter sur la table juste devant lui, lui répondant avec un air mauvais :

- Tu penses vraiment qu'un avorton comme toi peut vraiment ne serait-ce que m'amocher ?

Le temps de la gentillesse est passée, il était temps de lui faire passer la leçon avec la bonne vieille méthode. L'attrapant par le col, je le soulève avec aisance avant de le projeter dans son canapé afin que la chute ne soit pas trop dur pour son pauvre petit corps de lâche, je reprends alors sur un ton un peu plus moqueur :

- Tu rêves d'une douche ? Tu as envie que je te fasse ramasser la savonnette comme à la bonne époque ?

Riant à ma propre blague j'attends de pied ferme le petit délinquant afin qu'il prenne une bonne leçon et que peut-être il m'écoute enfin. Avec un peu de plomb dans le crâne ça lui fera peut-être fermer sa grande gueule, mais rien n'est moins sûr avec ce genre de phénomène.

Putain mais il lâche jamais l’affaire lui. Je regarde, blasé, le couteau, je rêve de plein de chose là, une douche, une clope une bière, pas sur que j’arrive a tout faire en même temps. Je persiste a penser que si ce mec voulait me buter, y’a des chance qu’on est déjà un cadavre au sol, je dis pas que ca serait le mien forcement, attention, il a une grande gueule mais ca veut rien dire.

Du coup, le fait que, pour le moment, j’ai le sentiment qu’il se contente de me flairer le cul, le pauvre vue l’odeur, je le plaindrais presque. Il a donc besoin de moi autant que moi j’ai besoin de boire/me laver/fumer.

Apres, le reste, c’est pas clair du coup. Il me perd avec ses conneries de papelard, de patron et je ne sais plus quoi ?

Je leve un sourcil quand il évoque les douches en taule, un sujet aussi sensible que mon nunus si vous voyez ce que je veux dire. Il me provoque la ? enfin il essaye… parce qu’il mesure pas que je viens de me bouffer mes 48h de gardes a vue plus tout ce que mon ami pour la vie a su trouver pour me pourrir la vie.

« Le prends pas mal mais je suis pas trop d’humeur pour un massage là, alors si on passait les préliminaire ? Tu veux quoi au juste ? Que je vole quoi ? »

Parce que maintenant je bite que son boss, il a bien dû se rendre compte que le Jackson five, c’était pas un ninja. Au-delà de son coté ventilateur, je sens qu’il est du genre a enfoncer une porte ouverte.